Les ex-salariés de l’Arast qui occupent actuellement les locaux du Conseil général, au total plus d’une centaine de personnes, ont été sommés de quitter les lieux, après huit nuits à dormir sur place, pour « des raisons d’hygiène et de sécurité » spécifié par voie d’huissier. Mais les ex-travailleurs du social ne sont pas prêts à partir.
Selon Paul Junot, secrétaire général de la CFTC, cette procédure par notification d’huissier qui oblige les manifestants à quitter les lieux protège le Conseil général sur le plan juridique si toutefois il advient un quelconque accident. « Qu’elle que soit la demande, nous avons toujours pris nos responsabilités. On continue de les prendre et il n’est pas question de sortir d’ici », assure le syndicaliste.
Par ailleurs, les manifestants assurent n’avoir aucune nouvelle de l’aide d’urgence de 1.000 euros promise par Nassimah Dindar. Un courrier a été adressé à la présidente du Conseil général pour avoir des éclaircissements sur les modalités de cette aide d’urgence.