Quel faquin oserait accuser le grand Victor Hugo d’avoir commis « Notre Dame de Paris » sinon « Les Misérables », le plus grand roman de toute la littérature humaine ?
Voici qu’avec « Un pont sur l’océan », Mme Le Bléis nous délivre un merveilleux et attachant livre, suite des « Fenêtres sur l’océan ». Suite logique et implacable.
Comme dans tout roman « historique », l’auteur s’appuie sur une documentation parfaite. On sent à travers ses phrases que Mme. Le Bléis a tout lu et tout assimilé.
Cette Zoréole talentueuse ne commet aucune faute !
Autour d’une histoire émergée de son esprit bouillonnant, elle a su recréer une époque avec toutes ses contraintes et ses misères.
La trame est simple : en 1899, Angélo quitte La Réunion. Il veut connaître ces Piémontais qui ont creusé « Le Tunnel » du train. Pour les connaître, il va s’embarquer pour le Piémont. Et rencontrer une femme… et l’aimer… Suite au prochain numéro !
Chaque page de ce très beau roman mêle l’imaginaire de l’auteur à la réalité qui fut ce qu’elle fut, belle ou mauvaise.
Très documentée, Jocelyne Le Bléis nous fait part de « petits » détails reflétant parfaitement les erreurs de la soi-disant « civilisation » française.
Et elle ne se trompe jamais, cette bougresse…
Jocelyne Le Bléis
« Un pont sur l’océan »
Editions Orphie
En librairie, 20 euros