Le héros est né à l’île Maurice ; par les hasards de l’histoire, il se retrouve français à La Réunion et se prend de passion pour sa nouvelle patrie.
Sans jamais lui accorder de blanc-seing !
« Engagé » dans l’armée française, le voici en Indochine puis, bien après, en Afrique noire où il s’insurge contre les pratiques coloniales et le mépris affiché contre ceux que l’on appelle « les Indigènes ».
Avec sa bonne conscience et son franc-parler, il se distingue des « coloniaux » et s’attire les bonnes grâces des « autres », les Vietnamiens, les Noirs.
Cela ne peut que nous plaire, à nous qui nous sommes toujours demandé ce que nous étions allés faire « là-bas » !
Fou amoureux d’une Vietnamienne belle comme un coeur, il se fait éjecter par la famille de son amour… pour raisons culturelles.
Le re-voici en Afrique noire où il rencontre Mermoz et apprend aux bataillons d’Afrique, les Bat’ d’Af’, à aimer ces colonisateurs qui les méprisent tant.
Le roman débute alors que notre héros (un vrai héros, tiré d’une histoire vraie) est aux mains de la division Das Reich, laquelle vient d’opérer son monstrueux massacre d’Oradour-sur-Glane. Entre deux séances de tortures, il se remémore son passé, ses îles de l’océan Indien, ses amours vietnamiennes…
On devine, on sait que tout ça ne va pas bien finir : Das Reich ne faisait pas de cadeau.
Mais la mission du résistant était de ralentir Das Reich, en route vers la Normandie et le débarquement du 18-juin. Lui et son maquis de la Haute-Vienne ont juré de faire leur devoir, jusqu’au dernier.
Au péril de leur existence.
Ils le feront.
Ce roman est poignant, troublant, impressionnant. Il est court, à peine plus de 150 pages ; il se lit en une matinée.
Il reste en mémoire.
« L’engagé »
Arnaud Romain
En librairie
Sans jamais lui accorder de blanc-seing !
« Engagé » dans l’armée française, le voici en Indochine puis, bien après, en Afrique noire où il s’insurge contre les pratiques coloniales et le mépris affiché contre ceux que l’on appelle « les Indigènes ».
Avec sa bonne conscience et son franc-parler, il se distingue des « coloniaux » et s’attire les bonnes grâces des « autres », les Vietnamiens, les Noirs.
Cela ne peut que nous plaire, à nous qui nous sommes toujours demandé ce que nous étions allés faire « là-bas » !
Fou amoureux d’une Vietnamienne belle comme un coeur, il se fait éjecter par la famille de son amour… pour raisons culturelles.
Le re-voici en Afrique noire où il rencontre Mermoz et apprend aux bataillons d’Afrique, les Bat’ d’Af’, à aimer ces colonisateurs qui les méprisent tant.
Le roman débute alors que notre héros (un vrai héros, tiré d’une histoire vraie) est aux mains de la division Das Reich, laquelle vient d’opérer son monstrueux massacre d’Oradour-sur-Glane. Entre deux séances de tortures, il se remémore son passé, ses îles de l’océan Indien, ses amours vietnamiennes…
On devine, on sait que tout ça ne va pas bien finir : Das Reich ne faisait pas de cadeau.
Mais la mission du résistant était de ralentir Das Reich, en route vers la Normandie et le débarquement du 18-juin. Lui et son maquis de la Haute-Vienne ont juré de faire leur devoir, jusqu’au dernier.
Au péril de leur existence.
Ils le feront.
Ce roman est poignant, troublant, impressionnant. Il est court, à peine plus de 150 pages ; il se lit en une matinée.
Il reste en mémoire.
« L’engagé »
Arnaud Romain
En librairie