Le projet d'introduire à l'échelle européenne des "scanners corporels" dans les aéroports a suscité cette semaine un tollé dans les rangs des eurodéputés.
Alternative à la fouille manuelle, les scanners corporels font apparaître les passagers dans le plus simple appareil. Ils offrent l'avantage d'être plus sûrs (impossible de dissimuler quelque arme que ce soit) et surtout plus rapides. Côté inconvénients, ils risquent de permettre au personnel des aéroports de se moquer de la petite taille du sexe d'un passager. Et donc d'un député européen... Faut croire qu'il y en a qui ont des choses à cacher de ce côté là...
Alternative à la fouille manuelle, les scanners corporels font apparaître les passagers dans le plus simple appareil. Ils offrent l'avantage d'être plus sûrs (impossible de dissimuler quelque arme que ce soit) et surtout plus rapides. Côté inconvénients, ils risquent de permettre au personnel des aéroports de se moquer de la petite taille du sexe d'un passager. Et donc d'un député européen... Faut croire qu'il y en a qui ont des choses à cacher de ce côté là...
Dans un projet de résolution commune, nos braves députés (c'est à se demander s'ils n'ont rien de plus sérieux à faire...) estiment que les conditions pour prendre une décision en la matière"ne sont pas encore réunies", et réclament de Bruxelles des études sur l'impact économique, éthique, et sur la santé humaine de ces appareils déjà utilisés en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas et en Suisse.
Ils émettent "des doutes" quant à la justification de la mesure, envisagée par la Commission européenne, et "sa nécessité dans une société démocratique". Rien que ça!
"Ces appareils permettent de voir jusqu'aux parties génitales, si une femme a de gros ou de petits seins", s'indigne le social-démocrate allemand Wolfgang Kreissl-Dörfler qui voit là l'illustration de la "paranoïa des ministres de l'Intérieur" des 27 en matière de terrorisme.
L'élue verte Eva Lichtenberger assure pour sa part que ces appareils "mettent gravement en cause les droits fondamentaux et la protection de la dignité humaine. Il semble qu'on ne se soit même pas préoccupé de savoir s'ils représentaient un gain réel en matière de sécurité".
Sommé de s'expliquer par le Parlement sur ce projet, le commissaire européen aux Transports, l'Italien Antonio Tajani, a affirmé n'avoir encore "pris aucune décision": "Le scanner corporel ne sera jamais rendu obligatoire, c'est une alternative aux fouilles manuelles", a t-il précisé.
Ils émettent "des doutes" quant à la justification de la mesure, envisagée par la Commission européenne, et "sa nécessité dans une société démocratique". Rien que ça!
"Ces appareils permettent de voir jusqu'aux parties génitales, si une femme a de gros ou de petits seins", s'indigne le social-démocrate allemand Wolfgang Kreissl-Dörfler qui voit là l'illustration de la "paranoïa des ministres de l'Intérieur" des 27 en matière de terrorisme.
L'élue verte Eva Lichtenberger assure pour sa part que ces appareils "mettent gravement en cause les droits fondamentaux et la protection de la dignité humaine. Il semble qu'on ne se soit même pas préoccupé de savoir s'ils représentaient un gain réel en matière de sécurité".
Sommé de s'expliquer par le Parlement sur ce projet, le commissaire européen aux Transports, l'Italien Antonio Tajani, a affirmé n'avoir encore "pris aucune décision": "Le scanner corporel ne sera jamais rendu obligatoire, c'est une alternative aux fouilles manuelles", a t-il précisé.