Le maire de l’Étang-Salé rétablit sa vérité. Son équipe municipale et lui ont été l’objet d’un courrier des lecteurs dont le titre donnait la mesure, à 5 mois des municipales : « La gestion des ressources inhumaines à l’Etang-Salé ». Courrier dans lequel son auteur relatait le non-renouvellement de contrat d’une employée au sein d’une association subventionnée et oeuvrant dans le secteur de l’aide aux personnes porteuses de handicap.
« Le déroulement des faits est plus subtil que veut bien le laisser transparaître le courrier, annonce Jean-Claude Lacouture. Le contrat dont a bénéficié cette jeune femme, qui n’est pas elle même porteuse de handicap, s’est réalisé dans le cadre de l’association Andsemb. Il s’agissait d’un CAE Trajectoire d’un an. À l’époque, la présidente de l’association, qui n’est autre que la maman de la jeune femme, fait bénéficier à sa fille du contrat sans même nous prévenir. Déjà il y avait à redire. Et voilà qu’arrivé au terme des 1 an, la maman se retourne contre la ville en nous portant responsable du non renouvellement. Et d’une, le CAE Trajectoire est un dispositif en voie de disparition ». Enfin, et plus grave selon le maire, ce cas d’école pointe du doigt le « conflit d’intérêt » qui s’est produit à la tête de l’association.
Ironie de l’histoire, la personne en charge de l’association avait bénéficié de la part de la mairie il y a quelques années d’une formation lui permettant d’obtenir son BAFA. Lequel l’avait autorisée à candidater pour la crèche intercommunale de l’Étang-Salé, dans laquelle elle travaille aujourd’hui. « Et voilà comment on nous remercie. J’ai plutôt envie de dire (à l’auteur de ce courrier, ndlr): faites-vous discrets. Au lieu de parler de ressources inhumaines à l’Étang-Salé, on a beaucoup plus affaire ici à des ressources familiales », tacle le maire. « À un moment donné, il faut faire preuve d’honnêteté intellectuelle ».
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Courrier du 20 septembre 2013 :
[La gestion des ressources inhumaines à l’Etang-Salé]urlblank:http://www.zinfos974.com/La-gestion-des-ressources-inhumaines-a-l-Etang-Sale_a61813.html