Du nouveau dans l’affaire Jamel Kada contre son voisin. Le juge d’instruction saisi en mai 2011 a prononcé un non lieu en milieu de semaine.
« Mon avocat lui-même a été surpris », affirme Jamel Kada, Dionysien englué dans un conflit avec la mairie de Saint-Denis sur fond de piétinement des règles d’urbanisme.
« Après 29 mois de combat où on a tout dévoilé ou presque, au moins on est fixé. Mais on pressentait ce non lieu », affirme le membre actif d’Eveil citoyen 974, finalement peu surpris par cette issue, qui ne fait qu’alimenter la thèse de l’association d’une justice à deux vitesses.
Pour rappel, dans cette affaire, c’est une plainte contre X qui a été déposée en mai 2011. Une plainte à l’encontre d’une construction jouxtant sa maison et jugée « illégale » par la famille Kada qui estime la mairie responsable de ce laisser-faire.
Cet échec pour le plaignant ne constitue que la fin d’un chapitre, promet-il. Il a dix jours pour saisir la chambre d’instruction, « chose qui sera faite incessamment sous peu », soutient l’intéressé. « On ira plus loin s’il le faut », devient le nouveau leitmotiv de Jamel Kada. « On habite toujours au même endroit, la maison continue de se dégrader, et là l’instruction classe l’affaire. Chapeau la justice ! »