Près de 13 millions d’euros, c’est une somme non négligeable; Me Georges-André Hoarau est d’accord. Mais malgré le fait que la somme initiale réclamée par les parties civiles dans l’affaire des incendies du Maïdo ait été de près de 70 millions d’euros, c’est toujours trop selon lui. "Je l’ai dit et je le répète, la cour d’Assises c’est pas la Française des Jeux".
Patrice Nirlo, ancien caporal-chef du Sdis 974 responsable de la destruction de 3500 hectares de forêt du Maïdo entre 2010 et 2013, a été condamné ce vendredi à verser près de 13 millions d’euros aux parties civiles : plus de 10 millions d’euros pour de Sdis, 2 millions pour le Parc National, 500.000 pour le Département, 30.001 pour l’ONF et 17 830 euros pour un agriculteur.
Le Parc National se dit satisfait, sa demande ayant été la somme accordée. Quand à l’ONF, il sera déçu : il réclamait 28 millions d’euros en termes de préjudice matériel. Mais selon la cour d’Assises, l’ONF "ne produit aucune pièce comptable, budgétaire ni aucune expertise permettant de déterminer le montant du préjudice économique réclamé. Sa demande indemnitaire, à hauteur de 28 787 531 euros, est seulement fondée sur des calculs établis par l’Office lui-même, ne peut donc qu’être rejetée". Les 30.000 euros accordés correspondent au préjudice moral ; et un euro pour le préjudice écologique.
Mais pour l’avocat de la défense, pas question de payer un seul euro : "On va certainement faire pourvoir en cassation pour maintenir que tout est irrecevable".
Me Georges-André Hoarau, avocat de Patrice Nirlo:
Patrice Nirlo, ancien caporal-chef du Sdis 974 responsable de la destruction de 3500 hectares de forêt du Maïdo entre 2010 et 2013, a été condamné ce vendredi à verser près de 13 millions d’euros aux parties civiles : plus de 10 millions d’euros pour de Sdis, 2 millions pour le Parc National, 500.000 pour le Département, 30.001 pour l’ONF et 17 830 euros pour un agriculteur.
Le Parc National se dit satisfait, sa demande ayant été la somme accordée. Quand à l’ONF, il sera déçu : il réclamait 28 millions d’euros en termes de préjudice matériel. Mais selon la cour d’Assises, l’ONF "ne produit aucune pièce comptable, budgétaire ni aucune expertise permettant de déterminer le montant du préjudice économique réclamé. Sa demande indemnitaire, à hauteur de 28 787 531 euros, est seulement fondée sur des calculs établis par l’Office lui-même, ne peut donc qu’être rejetée". Les 30.000 euros accordés correspondent au préjudice moral ; et un euro pour le préjudice écologique.
Mais pour l’avocat de la défense, pas question de payer un seul euro : "On va certainement faire pourvoir en cassation pour maintenir que tout est irrecevable".
Me Georges-André Hoarau, avocat de Patrice Nirlo:
Me Michel Cregut, avocat du Parc National: