
"Les voies du seigneur sont impénétrables". Enfin presque... Une mère de 34 ans, de confession évangélique, a été condamnée à six mois de prison avec sursis. Le tribunal correctionnel de Niort (Poitou-Charentes) lui reproche d'avoir abandonné pendant quatre jours, en avril dernier, ses cinq enfants âgés de 2 à 12 ans.
Absente à l'audience, la mère "immature" ou "acculée" est poursuivie pour «délaissement de mineur de 15 ans compromettant sa santé ou sa sécurité» et encourait jusqu'à sept ans de prison.
Elle était pourtant partie "se ressourcer"à un séminaire de prière
La mère avait prévenu de son absence une "soit disant cousine" alors qu'il s'agissait d'une simple amie qui ne s'est pas déplacée, laissant à la charge de l'aîné, âgé de 12 ans, la lourde responsabilité de ses quatre autres frères et soeurs.
Prévenu par un voisin les gendarmes sont intervenus.
Une ordonnance de placement provisoire a été prise le 14 avril dernier, et le père avait depuis récupéré la garde de ses enfants. Selon le procureur, les enfants auraient en plus été victimes de fait de violence par leurs deux parents. Des plaintes avaient été déposée par l'un et l'autre.
De son côté, l'avocat de la défense a rappellé que le casier de sa cliente était vierge.
Absente à l'audience, la mère "immature" ou "acculée" est poursuivie pour «délaissement de mineur de 15 ans compromettant sa santé ou sa sécurité» et encourait jusqu'à sept ans de prison.
Elle était pourtant partie "se ressourcer"à un séminaire de prière
La mère avait prévenu de son absence une "soit disant cousine" alors qu'il s'agissait d'une simple amie qui ne s'est pas déplacée, laissant à la charge de l'aîné, âgé de 12 ans, la lourde responsabilité de ses quatre autres frères et soeurs.
Prévenu par un voisin les gendarmes sont intervenus.
Une ordonnance de placement provisoire a été prise le 14 avril dernier, et le père avait depuis récupéré la garde de ses enfants. Selon le procureur, les enfants auraient en plus été victimes de fait de violence par leurs deux parents. Des plaintes avaient été déposée par l'un et l'autre.
De son côté, l'avocat de la défense a rappellé que le casier de sa cliente était vierge.