Il vient de remporter la deuxième édition du Paris Dance Delight, succès qui lui permet d’aller défendre les couleurs de la France au Japan Dance Delight 2009 dans quelques mois…Nicolas Médéa est un pur « produit péi » qui consacre toute sa vie à une chose: la danse.
Depuis hier et à l’occasion de ses vacances, il propose un stage de hip hop, sur deux jours à l’IA2, Institut des Arts dirigé par Ismaël Aboudou. Ouvert à tous, voilà l’occasion de partager son expérience et de se défouler dans une bonne ambiance. « Ce n’est pas évident d’expliquer le hip hop, il faut travailler chaque geste, chaque technique. Ça prend du temps et si l’on veut aller loin, il faut être fort moralement« , explique le danseur professionnel.
Dès l’initiation, la danse hip-hop se singularise par son caractère de challenge constant. On défie les autres danseurs, on cherche des nouveaux pas, on veut être le meilleur et en mettre plein les yeux.
C’est ainsi que Nicolas a commencé. Pour ceux qui le connaissent, il « traînait » souvent du côté de Champ-Fleuri… Ils se défiaient entre jeunes, puis rapidement c’est sous l’aile d’Ismaël Aboudou que Nicolas s’est construit: « Je me souviens encore du jour où je lui ai donné un collant pour faire de la danse classique. Il a finalement appris à s’ouvrir à toutes les danses et les musiques, à ne pas avoir de préjugés« , explique le danseur Ismaël Aboudou.
Nicolas rejoint finalement la capitale en 2003, là où tout se passe et où sa carrière pourra décoller. La formation qu’il suit dans une école de danse renommée lui permet d’ouvrir des portes incontournables.
Depuis 4 ans, Nicolas danse pour M.Pokora. Il a également collaboré avec Lorie, Willy Denzey, Kelia, Lynsha et réalisé des spots pour des grandes marques telles que Nike.
Nicolas fait sa vie depuis cinq ans à Paris mais n’exclue pas de rentrer dans son île natale prochainement. « Cinq ans, c’est déjà bien ! Il y a des choses à faire ici, j’ai déjà quelques projets« , affirme-t-il, en laissant un suspense que l’on se fera un plaisir de dévoiler quand notre « breaker péi » aura fignolé tout cela…