Jean Sarkozy a donc finalement annoncé hier soir sur France 2 qu'il renonçait à briguer la présidence de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense (Epad), pour tenter de mettre fin à la polémique née après l'annonce de cette nomination.
"Je serai candidat au poste d'administrateur de l'Epad mais si je suis élu, je ne briguerai pas la présidence", a-t-il affirmé hier soir. "Je ne veux pas d'une victoire qui porte le poids d'un tel soupçon. Je n'accepte pas que ce soupçon de favori, de passe-droit ou de traitement de faveur puisse peser", a ajouté Jean Sarkozy.
Si je puis me permettre un conseil, les mêmes causes produisant les mêmes effets, que Jean Sarkozy en profite aussi pour démissionner de ses fonctions de leader des élus de la majorité au conseil général des Hauts-de-Seine. Car comment expliquer autrement que par le fait qu'il soit le fils de son père qu'un jeune de 22 ans, qui n'a jamais travaillé de sa vie, qui n'a pour tout diplôme que le Bac, fraîchement élu conseiller général dans un canton où même un épouvantail estampillé UMP serait élu, devienne le "patron" de vieux routiers de la politique?
Et si on va dans cette direction, comment expliquer que ce soit lui que son père ait choisi pour être candidat dans ce canton gagné d'avance? Uniquement pour ses qualités?
Cette reculade est la première du quinquennat de Sarkozy. Espérons qu'elle aura au moins l'avantage de faire prendre conscience au Président de la République qu'il ne peut pas tout faire, que les Français ne sont pas prêts à tout accepter.
Jusqu'ici, Nicolas Sarkozy agissait comme un bulldozer, convaincu qu'il pouvait en permanence passer en force. Que son dynamisme, ses convictions, étaient suffisants pour convaincre les Français. Que sa main mise sur les médias, associée à une tactique rodée d'"un projet chasse l'autre", sans laisser le temps aux Français de réfléchir et de réagir, pouvait tenir lieu de méthode de gouvernance.
Pour la première fois, il a butté sur un os et a du faire marche arrière. Que ça lui serve au moins de leçon...
"Je serai candidat au poste d'administrateur de l'Epad mais si je suis élu, je ne briguerai pas la présidence", a-t-il affirmé hier soir. "Je ne veux pas d'une victoire qui porte le poids d'un tel soupçon. Je n'accepte pas que ce soupçon de favori, de passe-droit ou de traitement de faveur puisse peser", a ajouté Jean Sarkozy.
Si je puis me permettre un conseil, les mêmes causes produisant les mêmes effets, que Jean Sarkozy en profite aussi pour démissionner de ses fonctions de leader des élus de la majorité au conseil général des Hauts-de-Seine. Car comment expliquer autrement que par le fait qu'il soit le fils de son père qu'un jeune de 22 ans, qui n'a jamais travaillé de sa vie, qui n'a pour tout diplôme que le Bac, fraîchement élu conseiller général dans un canton où même un épouvantail estampillé UMP serait élu, devienne le "patron" de vieux routiers de la politique?
Et si on va dans cette direction, comment expliquer que ce soit lui que son père ait choisi pour être candidat dans ce canton gagné d'avance? Uniquement pour ses qualités?
Cette reculade est la première du quinquennat de Sarkozy. Espérons qu'elle aura au moins l'avantage de faire prendre conscience au Président de la République qu'il ne peut pas tout faire, que les Français ne sont pas prêts à tout accepter.
Jusqu'ici, Nicolas Sarkozy agissait comme un bulldozer, convaincu qu'il pouvait en permanence passer en force. Que son dynamisme, ses convictions, étaient suffisants pour convaincre les Français. Que sa main mise sur les médias, associée à une tactique rodée d'"un projet chasse l'autre", sans laisser le temps aux Français de réfléchir et de réagir, pouvait tenir lieu de méthode de gouvernance.
Pour la première fois, il a butté sur un os et a du faire marche arrière. Que ça lui serve au moins de leçon...