Lors de la dernière élection présidentielle, le candidat de Debout La France n’avait obtenu que 2,89% des suffrages sur notre île au premier tour. En envoyant à La Réunion Christiane Delannay-Clara, ancienne membre du Rassemblement national, Nicolas Dupont-Aignan prépare le terrain.
"Je suis venue pour entendre et écouter les Réunionnais", avance la déléguée outre-mer de Debout La France, jugeant que les programmes des candidats à la présidentielle "se font trop souvent dans les bureaux feutrés de Paris" sans une "écoute ou une compréhension de la chose ilienne". "Les Ultramarrins sont considérés comme des Français à part, alors que nous devrions être des Français à part entière ", insiste la Guadeloupéenne.
Persuadée que son candidat a une carte à jouer, même si les sondages ne plaident pas en sa faveur, Christiane Delannay-Clara dit avoir trouvé une caisse de résonance chez les Réunionnais. "Tous le gens que j’ai rencontrés le connaissent. Les Réunionnais ont trouvé en lui un homme franc, honnête mais surtout à l’écoute", précise la responsable outre-mer. Sur notre île, le parti s’organise, avant la venue du candidat prévue en février, sauf contrordre. Sony Welmant, lui aussi ancien candidat du RN lors des élections municipales, devient le représentant de Debout La France à La Réunion.
La cadre nationale, après s’être rendue à La Réunion et Mayotte, devrait prendre la direction des Antilles et de la Guyane. "Nicolas Dupont-Aignan souhaite faire un vrai ministère des Outre-mer, pas un ministère mendiant car le ministère des Outre-mer doit demander des subsides aux autres ministères, et avoir un ministère avec une ligne budgétaire votée de plein droit. Un ministère à la hauteur de ce que nous sommes. Sans les Outre-mer, la France n’existe plus". Pour y parvenir, Christiane Delannay-Clara compte s’appuyer "sur les textes de lois" (article 349 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, Interreg …) et "faire évoluer la loi".
4,75 % à la dernière élection présidentielle
Les derniers sondages placent le polémiste Éric Zemmour et la candidate du RN, Marine Le Pen, loin devant le candidat de Debout La France, avec 2% des intentions de vote selon le sondage Harris Interactive pour Challenges publié mercredi 6 octobre. Rappelons qu'il avait fait 4,75% à la dernière Présidentielle. "Vous croyez encore aux sondages ? Je me souviens qu'aux élections régionales, où on nous a cassés les pieds avec les sondages pendant des semaines, ils se sont complètement trompés, à dix points près", déclarait dans la foulée sur LCI Nicolas Dupont-Aignan.
Même son de cloche pour sa représentante des outre-mer qui s’appuie "sur ce qu’on le trouve sur le web". "Actuellement, il est dans un posture où il attend d’avoir tous ses parrainages. Il commence à être entendu dans les médias. Il n’est pas du genre à mettre la charrue devant les bœufs. Une fois que les choses seront bien établies, à ce moment-là, il explosera", précise l’ancienne conseillère municipale de Saint-François en Guadeloupe. Et de conclure : "Il a sa place. Il est le seul à avoir un discours qui s’est amélioré mais qui n’a pas varié dans ses fondamentaux".
"Je suis venue pour entendre et écouter les Réunionnais", avance la déléguée outre-mer de Debout La France, jugeant que les programmes des candidats à la présidentielle "se font trop souvent dans les bureaux feutrés de Paris" sans une "écoute ou une compréhension de la chose ilienne". "Les Ultramarrins sont considérés comme des Français à part, alors que nous devrions être des Français à part entière ", insiste la Guadeloupéenne.
Persuadée que son candidat a une carte à jouer, même si les sondages ne plaident pas en sa faveur, Christiane Delannay-Clara dit avoir trouvé une caisse de résonance chez les Réunionnais. "Tous le gens que j’ai rencontrés le connaissent. Les Réunionnais ont trouvé en lui un homme franc, honnête mais surtout à l’écoute", précise la responsable outre-mer. Sur notre île, le parti s’organise, avant la venue du candidat prévue en février, sauf contrordre. Sony Welmant, lui aussi ancien candidat du RN lors des élections municipales, devient le représentant de Debout La France à La Réunion.
La cadre nationale, après s’être rendue à La Réunion et Mayotte, devrait prendre la direction des Antilles et de la Guyane. "Nicolas Dupont-Aignan souhaite faire un vrai ministère des Outre-mer, pas un ministère mendiant car le ministère des Outre-mer doit demander des subsides aux autres ministères, et avoir un ministère avec une ligne budgétaire votée de plein droit. Un ministère à la hauteur de ce que nous sommes. Sans les Outre-mer, la France n’existe plus". Pour y parvenir, Christiane Delannay-Clara compte s’appuyer "sur les textes de lois" (article 349 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, Interreg …) et "faire évoluer la loi".
4,75 % à la dernière élection présidentielle
Les derniers sondages placent le polémiste Éric Zemmour et la candidate du RN, Marine Le Pen, loin devant le candidat de Debout La France, avec 2% des intentions de vote selon le sondage Harris Interactive pour Challenges publié mercredi 6 octobre. Rappelons qu'il avait fait 4,75% à la dernière Présidentielle. "Vous croyez encore aux sondages ? Je me souviens qu'aux élections régionales, où on nous a cassés les pieds avec les sondages pendant des semaines, ils se sont complètement trompés, à dix points près", déclarait dans la foulée sur LCI Nicolas Dupont-Aignan.
Même son de cloche pour sa représentante des outre-mer qui s’appuie "sur ce qu’on le trouve sur le web". "Actuellement, il est dans un posture où il attend d’avoir tous ses parrainages. Il commence à être entendu dans les médias. Il n’est pas du genre à mettre la charrue devant les bœufs. Une fois que les choses seront bien établies, à ce moment-là, il explosera", précise l’ancienne conseillère municipale de Saint-François en Guadeloupe. Et de conclure : "Il a sa place. Il est le seul à avoir un discours qui s’est amélioré mais qui n’a pas varié dans ses fondamentaux".