Dès son arrivée sur l’île, Nicolas Dupont-Aignan a tenu un meeting de campagne devant une centaine de personnes acquises à sa cause, à la Saline-les-Bains. Le candidat gaulliste « anti-système » a présenté son programme pour la France, se proclamant « unique alternative patriotique et humaniste ».
L’habitué des présidentielles s’en est pris à l’ensemble du paysage politique français, de la droite à la gauche, du Parti de Gauche au FN, passant par Macron. « Depuis 20 ans, la classe politique a abandonné sa responsabilité », dit-il, ajoutant « On n’a pas envie de confier la France à Mélenchon ou Le Pen ».
Après avoir fustigé le néolibéralisme et la politique de l’Union Européenne, qu’il qualifie de « hold-up démocratique », le candidat « Debout la France » a présenté quelques mesures phares de son programme.
L’homme propose l’exigence d’un casier judiciaire vierge pour tous les élus, la réduction d’un tiers du nombre de parlementaires, ainsi que l’instauration de la proportionnelle aux législatives, « pour aérer et sortir du parti unique ».
Par ailleurs, concernant l’Union Européenne, « une belle idée », il souhaite dénoncer les traités existants pour mettre fin au dumping social des pays de l’Est, stopper les négociations avec la Turquie, et rétablir le contrôle aux frontières françaises.
Pour faire cesser « l’appel d’air » , Nicolas Dupont-Aignan souhaite un délai de carence de 5 ans pour les étrangers résidant en France avant de percevoir la moindre allocation sociale.
Afin de redonner du pouvoir d’achat aux retraités, il supprimerait l’aide au développement des pays de l’Est d’un montant de 8 milliards d’euros qu’il juge désormais inutile, voire suicidaire (cf le dumping social), pour la redistribuer aux retraités, leur donnant 100€ par mois, selon ses calculs.
Ses mesures égrenées, Nicolas Dupont-Aignan a enjoint son auditoire à essaimer, à convaincre les électeurs de ne pas voter selon les projections des instituts de sondage « manipulés par le pouvoir », mais bien pour lui, afin de « sauver la France ».