
Patrick Malet (président du syndicat mixte), Michel Fontaine (Civis), André Thien Ah Koon (Casud), Patrick Lebreton (ex-président par intérim du syndicat mixte), prêts à voyager ensemble sur Newco
"Ce matin, c'est un grand moment pour Pierrefonds. L'aéroport est prêt à redécoller avec un projet viable présenté par deux personnes qui ont fait leur preuve".
Trois mois après le coup de gueule d'André Thien Ah Koon, président de la Casud, sur le devenir de l'outil aéroportuaire, les élus du sud sortent de leur chapeau le projet Newco.
Derrière cette abréviation anglaise se cache peut-être la future compagnie aérienne qui assurera à Pierrefonds une viabilité économique certaine.
Le projet est piloté par deux anciens poids-lourds d'Air Austral : Gérard Ethève et Gabriel Pinelli, ex N°1 et N°2.
Les deux hommes s'appuient sur le constat qu'aucune compagnie desservant actuellement Gillot ne trouve d'intérêt à couvrir une seconde plateforme dans l'île. D'où l'idée de créer une compagnie totalement fixée à Pierrefonds et dont l'intérêt sera de composer avec les faiblesses actuelles de l'aéroport du sud de la Réunion et celui de Dzaoudzi à Mayotte.
La formule est répétée à l'envi par Gabriel Pinelli. "Transformer deux handicaps en avantage exclusif". Au regard de ces contraintes structurelles, avec en tout premier lieu la longueur de piste, les porteurs de projet Newco ont retenu le Boeing 767-300ER (262 sièges) comme celui présentant "les meilleures performances économiques". La compagnie tournera avec deux de ces appareils.
La Newco proposera dans sa phase de lancement (phase 1) un Pierrefonds/Paris de 2 à 3 fréquences par semaine avec une escale technique d'une heure dans le sens sud/nord. L'escale technique peut être envisagée au Caire ou Louxor en Egypte. L'arrivée à Paris pourrait se faire soit à Orly soit à Charles de Gaulle.
Deux autres fréquences s'ajusteront sur du Pierrefonds/Dzaoudzi/Paris, et deux autres seront calées sur du Pierrefonds/Dzaoudzi/Marseille. Sur le plan tarifaire, la compagnie "visera à se positionner au plus bas du marché, compte tenu de ce que font nos concurrents", promet Gabriel Pinelli qui ajoute : "Il n'y a pas de surcharge carburant dans le projet Newco".
Les investisseurs ne sont pas frileux
Côté financier, le projet Newco séduit. L'appui politique est garanti. Les collectivités qui composent le syndicat mixte de Pierrefonds vont participer à l'actionnariat de la future société. "S'il n'y a pas de support (des collectivités, ndlr), le projet n'ira pas plus loin", assure Gabriel Pinelli.
Le mix financier se présente sous la forme d'un 30% d'apports publics pour la constitution du capital de 20 millions d'euros. Reste à savoir si la Civis et la Casud seront les seules intercommunalités à participer à hauteur de 3 millions chacune. Une ouverture à l'ouest semble être en discussion si l'on en croit Michel Fontaine, président de la Civis, qui a notamment fait allusion au rapprochement Ouest/sud sur la question du traitement des déchets. Une invitation a également été envoyée à la Région, explique Michel Fontaine, qui, via la Sematra, pourrait entrer aussi dans le capital.
Sur le volet de la levée de fonds privés (les 70% restants), là encore Gabriel Pinelli ne se fait pas de souci. Un cabinet en financements structurés est à la recherche d'investisseurs et semble n'y trouver aucune difficulté à l'entendre. "Ces investisseurs ne seront pas tous réunionnais", complète-t-il, sans donner de noms à l'état d'avancement du projet.
Gabriel Pinelli et Gérard Ethève espèrent dans le meilleur des cas pouvoir lancer la compagnie fin décembre 2015. Ne restera plus qu'à trouver un nom plus exotique à la compagnie.
Trois mois après le coup de gueule d'André Thien Ah Koon, président de la Casud, sur le devenir de l'outil aéroportuaire, les élus du sud sortent de leur chapeau le projet Newco.
Derrière cette abréviation anglaise se cache peut-être la future compagnie aérienne qui assurera à Pierrefonds une viabilité économique certaine.
Le projet est piloté par deux anciens poids-lourds d'Air Austral : Gérard Ethève et Gabriel Pinelli, ex N°1 et N°2.
Les deux hommes s'appuient sur le constat qu'aucune compagnie desservant actuellement Gillot ne trouve d'intérêt à couvrir une seconde plateforme dans l'île. D'où l'idée de créer une compagnie totalement fixée à Pierrefonds et dont l'intérêt sera de composer avec les faiblesses actuelles de l'aéroport du sud de la Réunion et celui de Dzaoudzi à Mayotte.
La formule est répétée à l'envi par Gabriel Pinelli. "Transformer deux handicaps en avantage exclusif". Au regard de ces contraintes structurelles, avec en tout premier lieu la longueur de piste, les porteurs de projet Newco ont retenu le Boeing 767-300ER (262 sièges) comme celui présentant "les meilleures performances économiques". La compagnie tournera avec deux de ces appareils.
La Newco proposera dans sa phase de lancement (phase 1) un Pierrefonds/Paris de 2 à 3 fréquences par semaine avec une escale technique d'une heure dans le sens sud/nord. L'escale technique peut être envisagée au Caire ou Louxor en Egypte. L'arrivée à Paris pourrait se faire soit à Orly soit à Charles de Gaulle.
Deux autres fréquences s'ajusteront sur du Pierrefonds/Dzaoudzi/Paris, et deux autres seront calées sur du Pierrefonds/Dzaoudzi/Marseille. Sur le plan tarifaire, la compagnie "visera à se positionner au plus bas du marché, compte tenu de ce que font nos concurrents", promet Gabriel Pinelli qui ajoute : "Il n'y a pas de surcharge carburant dans le projet Newco".
Les investisseurs ne sont pas frileux
Côté financier, le projet Newco séduit. L'appui politique est garanti. Les collectivités qui composent le syndicat mixte de Pierrefonds vont participer à l'actionnariat de la future société. "S'il n'y a pas de support (des collectivités, ndlr), le projet n'ira pas plus loin", assure Gabriel Pinelli.
Le mix financier se présente sous la forme d'un 30% d'apports publics pour la constitution du capital de 20 millions d'euros. Reste à savoir si la Civis et la Casud seront les seules intercommunalités à participer à hauteur de 3 millions chacune. Une ouverture à l'ouest semble être en discussion si l'on en croit Michel Fontaine, président de la Civis, qui a notamment fait allusion au rapprochement Ouest/sud sur la question du traitement des déchets. Une invitation a également été envoyée à la Région, explique Michel Fontaine, qui, via la Sematra, pourrait entrer aussi dans le capital.
Sur le volet de la levée de fonds privés (les 70% restants), là encore Gabriel Pinelli ne se fait pas de souci. Un cabinet en financements structurés est à la recherche d'investisseurs et semble n'y trouver aucune difficulté à l'entendre. "Ces investisseurs ne seront pas tous réunionnais", complète-t-il, sans donner de noms à l'état d'avancement du projet.
Gabriel Pinelli et Gérard Ethève espèrent dans le meilleur des cas pouvoir lancer la compagnie fin décembre 2015. Ne restera plus qu'à trouver un nom plus exotique à la compagnie.