16H35 : La Réunion de travail s'achève sur un désaccord. Le groupe Tereos a proposé une augmentation du prix de la tonne de canne de 49 centimes sur le prix de base actuel de 39,09 €. Les planteurs parlent de "mépris". Si Tereos ne s'engage pas sur une augmentation substantielle du prix de rachat, les planteurs ne débuteront pas la campagne de coupe. C'est en tout cas la menace que la CGPER fait brandir, alors que la FDSEA semble moins favorable à cette option extrême.
Lors de la réunion de ce jeudi après-midi, les débats ont donc tourné autour de la part qui revenait aux planteurs. En concédant 49 cts d'augmentation, l'usinier Tereos indique que cela équivaut à un coût de 950.000 euros. Si la demande des planteurs venait à être acceptée, c'est-à-dire 6 euros d'augmentation, cela équivaudrait à un surcoût de 12 millions d'euros pour l'industriel. "C'est impensable pour Tereos", laisse entendre la direction du groupe. De son côté, le président de la FDSEA, Frédéric Vienne, met en doute les chiffres de Tereos. "En 2016, ils annoncent être déficitaire d'1,5 million d'euros. Pour moi il y a anguille sous roche", doute-t-il. Une nouvelle réunion est programmée mardi prochain.
14H30 : "Que vont nous proposer les industriels ? Quelle marge de négociation on aura ? On verra ensuite avec nos adhérents comment on réagira à l’annonce des chiffres. Je ne suis pas trop confiant, on a trop tardé à annoncer les chiffres", annonce, peu optimiste Jean-Bernard Gonthier au nom de la CGPER.
Pour mettre toutes les chances dans le succès de cette séance de travail, les syndicats agricoles ont demandé à leurs adhérents de ne pas occasionner de trouble à l’ordre public. Depuis une semaine en effet, l’action des planteurs, à travers des opérations de barrage filtrant ou de blocage des usines de Bois rouge et du Gol, avaient ainsi eu le don d’agacer l’usinier Tereos.
Ce mouvement des planteurs de canne fait suite au refus de Tereos d’augmenter le prix de la tonne de canne à sucre alors que dans le même temps, le groupe Tereos se voit octroyer une subvention de 28 millions d’euros à compter de cette année 2017. Le point de vue du groupe industriel diffère évidemment de celui des manifestants. Les planteurs revendiquent, eux, l’augmentation du prix de la tonne, actuellement de 39 euros, à 45 €.
Le groupe continue de refuser toute augmentation du prix de la tonne de canne qu’il rachète aux planteurs. Derrière ce bras de fer sur le prix de la tonne de canne vient se caler un défi encore plus grand pour les acteurs de la filière à La Réunion : la fin des quotas sucriers au 1er octobre.
Lors de la réunion de ce jeudi après-midi, les débats ont donc tourné autour de la part qui revenait aux planteurs. En concédant 49 cts d'augmentation, l'usinier Tereos indique que cela équivaut à un coût de 950.000 euros. Si la demande des planteurs venait à être acceptée, c'est-à-dire 6 euros d'augmentation, cela équivaudrait à un surcoût de 12 millions d'euros pour l'industriel. "C'est impensable pour Tereos", laisse entendre la direction du groupe. De son côté, le président de la FDSEA, Frédéric Vienne, met en doute les chiffres de Tereos. "En 2016, ils annoncent être déficitaire d'1,5 million d'euros. Pour moi il y a anguille sous roche", doute-t-il. Une nouvelle réunion est programmée mardi prochain.
14H30 : "Que vont nous proposer les industriels ? Quelle marge de négociation on aura ? On verra ensuite avec nos adhérents comment on réagira à l’annonce des chiffres. Je ne suis pas trop confiant, on a trop tardé à annoncer les chiffres", annonce, peu optimiste Jean-Bernard Gonthier au nom de la CGPER.
Pour mettre toutes les chances dans le succès de cette séance de travail, les syndicats agricoles ont demandé à leurs adhérents de ne pas occasionner de trouble à l’ordre public. Depuis une semaine en effet, l’action des planteurs, à travers des opérations de barrage filtrant ou de blocage des usines de Bois rouge et du Gol, avaient ainsi eu le don d’agacer l’usinier Tereos.
Ce mouvement des planteurs de canne fait suite au refus de Tereos d’augmenter le prix de la tonne de canne à sucre alors que dans le même temps, le groupe Tereos se voit octroyer une subvention de 28 millions d’euros à compter de cette année 2017. Le point de vue du groupe industriel diffère évidemment de celui des manifestants. Les planteurs revendiquent, eux, l’augmentation du prix de la tonne, actuellement de 39 euros, à 45 €.
Le groupe continue de refuser toute augmentation du prix de la tonne de canne qu’il rachète aux planteurs. Derrière ce bras de fer sur le prix de la tonne de canne vient se caler un défi encore plus grand pour les acteurs de la filière à La Réunion : la fin des quotas sucriers au 1er octobre.




