Le retour d’expériences de "la saison 2010 est mitigé". Voici le bilan que dresse le rapport de Globice. "Si la charte est à présent connue d'une grande majorité, elle est inégalement respectée que ce soit au niveau des professionnels (même signataires), que des individuels", reconnaissent les membres de l’association Globice qui regroupe des personnes passionnées par la mer et les cétacés. Une association d’ailleurs agréée au titre de la "Protection de l'Environnement" par la Préfecture de La Réunion depuis 2006.
Réunis ce matin sur le bateau le Grand Bleu, dans le Port de Saint-Gilles, avant d’effectuer une virée en mer, les acteurs de la mer ont tenu à donner le top départ de la saison d’observation des baleines au large de la Réunion. Non sans revenir sur le bilan de 2010.
"Malgré l’effort de communication important" sur les principes de cette charte : 10.000 plaquettes avaient été diffusées à l'ensemble des acteurs du milieu marin (clubs de plongée, loueurs de bateaux, de jet-skis, associations, amodiataires...) ainsi que de nombreuses réunions d'informations organisées dans les ports courant juin 2010, les partenaires restent sur leur fin. Pourtant, la nouvelle saison est là et il faut déjà renouveler les gages de protection de la tranquillité du cétacé.
2011 : La dernière année avant de durcir le ton
Un nouvel effort de communication avec la réédition et la diffusion de 10.000 plaquettes, accompagné de sensibilisation auprès des loueurs de bateaux et des bateaux écoles, seront mis place en ce début de "saison baleines". Une réunion d'évaluation à mi-saison est même prévue.
Les autorités annoncent la couleur. "Le bilan 2011 permettra d'orienter la politique à venir dans ce domaine : garder la charte telle quelle ? La modifier ? Ou passer au réglementaire en interdisant sur l'ensemble des eaux réunionnaises un certain nombre de comportements à risque ? Tel est l'enjeu pour cette année 2011".
Ce matin, les membres de Globice, le sous-préfet de Saint-Paul, Thomas Campeaux, Jacqueline Farreyrol pour l’IRT, ont effectué une piqûre de rappel pour l’application de la charte "pour une approche et une observation responsables des baleines à bosse".
Pour rappel, une première version de cette charte avait été signée il y a deux ans, le 22 juin 2009. Donnant globalement satisfaction, cette charte a fait l'objet de quelques modifications à la marge en 2010 et c'est cette version qui est en vigueur aujourd'hui.
Une carte touristique non négligeable
Cette charte présente des règles de bonne conduite visant à contenir le dérangement occasionné aux baleines, tout en assurant à chacun le plaisir d'assister au spectacle de la nature. Pas facile en effet pour les autorités de contenir cette véritable industrie du "whale watching", qui est pourtant une des cartes que peut jouer la Réunion en terme d’attraction touristique.
Pourtant, cet afflux d’observateurs n'est pas sans danger et constitue une réelle menace à l'égard des cétacés. Les comportements relevés présentaient souvent des risques, déplore l’association, tant en termes de sécurité que de protection des habitats et des animaux marins : encerclement des baleines, mises à l’eau sans précaution, approches dangereuses…. Vous êtes prévenus.
Réunis ce matin sur le bateau le Grand Bleu, dans le Port de Saint-Gilles, avant d’effectuer une virée en mer, les acteurs de la mer ont tenu à donner le top départ de la saison d’observation des baleines au large de la Réunion. Non sans revenir sur le bilan de 2010.
"Malgré l’effort de communication important" sur les principes de cette charte : 10.000 plaquettes avaient été diffusées à l'ensemble des acteurs du milieu marin (clubs de plongée, loueurs de bateaux, de jet-skis, associations, amodiataires...) ainsi que de nombreuses réunions d'informations organisées dans les ports courant juin 2010, les partenaires restent sur leur fin. Pourtant, la nouvelle saison est là et il faut déjà renouveler les gages de protection de la tranquillité du cétacé.
2011 : La dernière année avant de durcir le ton
Un nouvel effort de communication avec la réédition et la diffusion de 10.000 plaquettes, accompagné de sensibilisation auprès des loueurs de bateaux et des bateaux écoles, seront mis place en ce début de "saison baleines". Une réunion d'évaluation à mi-saison est même prévue.
Les autorités annoncent la couleur. "Le bilan 2011 permettra d'orienter la politique à venir dans ce domaine : garder la charte telle quelle ? La modifier ? Ou passer au réglementaire en interdisant sur l'ensemble des eaux réunionnaises un certain nombre de comportements à risque ? Tel est l'enjeu pour cette année 2011".
Ce matin, les membres de Globice, le sous-préfet de Saint-Paul, Thomas Campeaux, Jacqueline Farreyrol pour l’IRT, ont effectué une piqûre de rappel pour l’application de la charte "pour une approche et une observation responsables des baleines à bosse".
Pour rappel, une première version de cette charte avait été signée il y a deux ans, le 22 juin 2009. Donnant globalement satisfaction, cette charte a fait l'objet de quelques modifications à la marge en 2010 et c'est cette version qui est en vigueur aujourd'hui.
Une carte touristique non négligeable
Cette charte présente des règles de bonne conduite visant à contenir le dérangement occasionné aux baleines, tout en assurant à chacun le plaisir d'assister au spectacle de la nature. Pas facile en effet pour les autorités de contenir cette véritable industrie du "whale watching", qui est pourtant une des cartes que peut jouer la Réunion en terme d’attraction touristique.
Pourtant, cet afflux d’observateurs n'est pas sans danger et constitue une réelle menace à l'égard des cétacés. Les comportements relevés présentaient souvent des risques, déplore l’association, tant en termes de sécurité que de protection des habitats et des animaux marins : encerclement des baleines, mises à l’eau sans précaution, approches dangereuses…. Vous êtes prévenus.
