
Une navette en bus reliant l'aéroport Rolland Garros à celui de Pierrefonds ? L'idée a été relancée il y a deux semaines lors de la présentation du nouveau directeur régional d'Air France. En partance, Bénédicte Pellerin y réaffirmait son souhait de voir aboutir le projet débouté par les taxiteurs en juin 2011 (Navette Air France repoussée : "28 taxiteurs pénalisent les Réunionnais ").
"Deux premières réunions ont eu lieu les 5 et 30 novembre entre les taxiteurs et la directrice d'Air France" confirme Ary-Claude Caro, vice-président de la commission transports à la Chambre de commerce et d'industrie. Proche du dossier, il est également président du Syndicat des Artisans Taxiteurs de la Réunion (SATR).
"Nous avons convenu de la tenue de réunions de travail dans les semaines qui viennent". La première vraie réunion regroupant les protagonistes est attendue fin décembre, ou plus probablement début janvier. En juin dernier, la tentative d'Air France pour installer sa ligne de bus entre les deux aéroports avait amené une levée de boucliers de la part de la corporation des taxis opérant à Gillot.
Un appel d'offres dans les règles
"Pour que les choses soient désormais claires et honnêtes, un juriste de la chambre assiste aux réunions, ainsi que l'avocat de la compagnie". Leur rôle : proposer dans les semaines qui viennent une solution qui satisfasse tout le monde.
Parmi les points sensibles soulevés par les taxiteurs : la non mise en concurrence de la ligne Gillot/Pierrefonds. "Air France avait choisi de l'attribuer à son transporteur habituel, la société de transports Nicolas Moutoussamy". Selon les premières indications qui ressortent des réunions préparatoires, la mise en place d'un appel d'offres en matière d'autorisation d'organisation de transports (AOT) devrait voir le jour.
Dans un deuxième temps, un cahier des charges sera établi. Pour mieux répondre au marché, les taxiteurs devront se regrouper en groupement d'entreprises. La finalité de l'opération : pouvoir se doter d'un bus pouvant avantageusement s'aligner sur l'appel d'offres.
Un écart tarifaire nettement en faveur du bus
Aujourd'hui, toutes les critiques des passagers réclamant l'ouverture de cette navette tendent à pointer du doigt les pratiques tarifaires des taxiteurs. Entre 130 et 140 euros la course entre Sainte-Marie et Pierrefonds, là où un ticket en bus coûterait la bagatelle de 20 euros.
En bon président de syndicat, Ary-Claude Caro défend sa profession et ses collègues. "La fixation des tarifs des taxis répond à un circuit complexe. Une décision interministérielle est adressée au préfet de région qui, via ses services déconcentrés contacte les organisations professionnelles. S'en suit une réunion de travail qui doit déterminer la répartition de la hausse de la tarification sur l'ensemble des prestations délivrées par le professionnel. Une fois l'arrêté pris par le préfet, les taxiteurs ont deux mois pour programmer leur nouvelle grille tarifaire".
En 2011 par exemple, la grille tarifaire des taxiteurs a été rehaussée de +2,1%.
"Deux premières réunions ont eu lieu les 5 et 30 novembre entre les taxiteurs et la directrice d'Air France" confirme Ary-Claude Caro, vice-président de la commission transports à la Chambre de commerce et d'industrie. Proche du dossier, il est également président du Syndicat des Artisans Taxiteurs de la Réunion (SATR).
"Nous avons convenu de la tenue de réunions de travail dans les semaines qui viennent". La première vraie réunion regroupant les protagonistes est attendue fin décembre, ou plus probablement début janvier. En juin dernier, la tentative d'Air France pour installer sa ligne de bus entre les deux aéroports avait amené une levée de boucliers de la part de la corporation des taxis opérant à Gillot.
Un appel d'offres dans les règles
"Pour que les choses soient désormais claires et honnêtes, un juriste de la chambre assiste aux réunions, ainsi que l'avocat de la compagnie". Leur rôle : proposer dans les semaines qui viennent une solution qui satisfasse tout le monde.
Parmi les points sensibles soulevés par les taxiteurs : la non mise en concurrence de la ligne Gillot/Pierrefonds. "Air France avait choisi de l'attribuer à son transporteur habituel, la société de transports Nicolas Moutoussamy". Selon les premières indications qui ressortent des réunions préparatoires, la mise en place d'un appel d'offres en matière d'autorisation d'organisation de transports (AOT) devrait voir le jour.
Dans un deuxième temps, un cahier des charges sera établi. Pour mieux répondre au marché, les taxiteurs devront se regrouper en groupement d'entreprises. La finalité de l'opération : pouvoir se doter d'un bus pouvant avantageusement s'aligner sur l'appel d'offres.
Un écart tarifaire nettement en faveur du bus
Aujourd'hui, toutes les critiques des passagers réclamant l'ouverture de cette navette tendent à pointer du doigt les pratiques tarifaires des taxiteurs. Entre 130 et 140 euros la course entre Sainte-Marie et Pierrefonds, là où un ticket en bus coûterait la bagatelle de 20 euros.
En bon président de syndicat, Ary-Claude Caro défend sa profession et ses collègues. "La fixation des tarifs des taxis répond à un circuit complexe. Une décision interministérielle est adressée au préfet de région qui, via ses services déconcentrés contacte les organisations professionnelles. S'en suit une réunion de travail qui doit déterminer la répartition de la hausse de la tarification sur l'ensemble des prestations délivrées par le professionnel. Une fois l'arrêté pris par le préfet, les taxiteurs ont deux mois pour programmer leur nouvelle grille tarifaire".
En 2011 par exemple, la grille tarifaire des taxiteurs a été rehaussée de +2,1%.