Le dimanche 25 juin 2017, Jonathan et son père Philippe D., ainsi que le marin Daniel Bodzen perdaient la vie dans le naufrage du Maéva 4. Le bateau de pêche au gros malmené par un impressionnant train de houle avait chaviré à l'entrée du port de Saint-Gilles.
Ce jour de Grand-Boucan, le navire était sorti avec à son bord sept touristes, un marin et son équipier. Aucun ne portait de gilet de sauvetage. À son retour au port, les conditions météorologiques avaient changé. Le bateau s'était retrouvé en grande difficulté sous les yeux de nombreux badauds.
Le drame avait marqué toute la Réunion, Daniel Bodzen était un homme très apprécié de ses pairs plaisanciers.
À l'issue de l'enquête, le skipper, Loïc J., 48 ans, avait été mis en examen pour homicides et blessures involontaires ainsi que pour manquement délibéré à une règle de sécurité ou de prudence.
Le bureau d'enquêtes sur les évènements de mer, le BEAmer, avait indiqué en février 2018 dans son rapport que le moteur gauche du Maéva était, pour une raison inconnue, arrêté au moment du chavirage. Mais malgré tout, le bateau était assez puissant avec un seul moteur pour qu'une manoeuvre lui permette de s'extraire de la forte houle qui sévissait ce jour-là.
Une manoeuvre que le skipper n'avait pas mis en oeuvre. D'autres erreurs d'appréciations pointées dans le rapport lui avaient été imputées.
Son décès soudain en mars 2020 a mis fin aux poursuites pénales à son encontre ce qui n'est pas le cas de la société Maévasion qui est poursuivie devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis pour les mêmes chefs.
Ce vendredi 19 mars, l'affaire ne sera pas jugée pour cause de crise sanitaire. Un des avocats de la partie civile ne fera pas le voyage de métropole ainsi que la mère et épouse de deux des victimes. En dépit des recherches, le corps de Philippe D. n'avait jamais été retrouvé.
Ce jour de Grand-Boucan, le navire était sorti avec à son bord sept touristes, un marin et son équipier. Aucun ne portait de gilet de sauvetage. À son retour au port, les conditions météorologiques avaient changé. Le bateau s'était retrouvé en grande difficulté sous les yeux de nombreux badauds.
Le drame avait marqué toute la Réunion, Daniel Bodzen était un homme très apprécié de ses pairs plaisanciers.
À l'issue de l'enquête, le skipper, Loïc J., 48 ans, avait été mis en examen pour homicides et blessures involontaires ainsi que pour manquement délibéré à une règle de sécurité ou de prudence.
Des manoeuvres auraient pu permettre au bateau de sortir des flots
Le bureau d'enquêtes sur les évènements de mer, le BEAmer, avait indiqué en février 2018 dans son rapport que le moteur gauche du Maéva était, pour une raison inconnue, arrêté au moment du chavirage. Mais malgré tout, le bateau était assez puissant avec un seul moteur pour qu'une manoeuvre lui permette de s'extraire de la forte houle qui sévissait ce jour-là.
Une manoeuvre que le skipper n'avait pas mis en oeuvre. D'autres erreurs d'appréciations pointées dans le rapport lui avaient été imputées.
Son décès soudain en mars 2020 a mis fin aux poursuites pénales à son encontre ce qui n'est pas le cas de la société Maévasion qui est poursuivie devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis pour les mêmes chefs.
Ce vendredi 19 mars, l'affaire ne sera pas jugée pour cause de crise sanitaire. Un des avocats de la partie civile ne fera pas le voyage de métropole ainsi que la mère et épouse de deux des victimes. En dépit des recherches, le corps de Philippe D. n'avait jamais été retrouvé.