Tôt, jeudi 2 février, un ferry, le « MV Rabaul Queen », coulait en raison d’une mer difficile au large de la Papouasie-Nouvelle Guinée avec à son bord plus de 300 passagers. Sur les personnes qui effectuaient la liaison maritime entre Kimbe et Lae, 238 ont pu être secourues, notamment grâce aux embarcations marchandes qui naviguaient à proximité de la zone du sinistre et qui sont intervenues pour porter assistance aux naufragés. Cependant, une centaine de passagers et de membres d’équipages seraient encore prisonniers du ferry, a déclaré ce vendredi un responsable des secours. Toutes ces personnes sont pour le moment déclarées disparues. Malheureusement, aucune liste de passagers n’est disponible.
D’après le témoignage des rescapés, le bateau a d’abord été frappé par trois grosses vagues, puis a tangué sur un côté avant de couler rapidement, sans même activer ses signaux de détresse, dans les profondeurs marines. L’accident se serait déroulé au large, à 16 kilomètres des côtes.
Les conditions météorologiques se sont légèrement améliorées depuis hier, néanmoins des vents d’une puissance de 30 noeuds, soit 55 km/h, empêchent l’intervention des secours.
Les chances de retrouver des survivants seraient grandes, l’eau d’une température variant de 24 à 26 degrés, donne de l’espoir. Les disparus disposeraient d’une espérance de survie de deux jours, a déclaré Numur Rahman, numéro deux des services maritimes de Papouasie-Nouvelle Guinée.
Pour sa part, Peter O’Neill, Premier ministre de Papouasie Nouvelle-Guinée, a d’ores et déjà promis l’ouverture d’une enquête approfondie pour connaître les circonstances exactes de la tragédie maritime et humaine intervenue ce jeudi noir.