Au large, le Champlain (Bâtiment de Soutien et d’Assistance Outre-Mer) se tient prêt à intervenir en cas de nouveaux rejets d’hydrocarbure en mer, a indiqué la préfecture. En effet, malgré trois mises en demeure du préfet de La Réunion, l’armateur n’a donné aucune réponse concrète de prise en charge de son navire. L’Etat a donc pris le relais et également mandaté des entreprises locales.
La suite des opérations antipollution est conditionnée à l'"état de la mer et la force du vent, qui peuvent régner dans la zone d’opération à proximité de l’épave où les conditions de navigation sont très délicates compte tenu de la présence de hauts fonds", a précisé la préfecture. Pour rappel, l’accès au site est interdit par voie terrestre et maritime, tout comme le survol de drone sans autorisation.
Les photos sont signées Serge Marizy - Zone Australe
La suite des opérations antipollution est conditionnée à l'"état de la mer et la force du vent, qui peuvent régner dans la zone d’opération à proximité de l’épave où les conditions de navigation sont très délicates compte tenu de la présence de hauts fonds", a précisé la préfecture. Pour rappel, l’accès au site est interdit par voie terrestre et maritime, tout comme le survol de drone sans autorisation.
Les photos sont signées Serge Marizy - Zone Australe
Le communiqué de la préfecture :
Après avoir interrompu sa mission de surveillance dans la zone sud de l’océan Indien, le BSAOM Champlain a regagné son port base à La Réunion le samedi 25 février, afin de pouvoir être mobilisé dans le cadre de la réponse de l’Etat à l’échouement du « Tresta Star ».
Après une remise en condition effectuée, le BSAOM Champlain a fait route vers l’est de La Réunion, lundi 28 février, avec à son bord, du matériel antipollution (chaluts, karcher, boudins absorbants…), ainsi que des marins de la base navale de Port des Galets, embarqués en tant qu’experts.
Arrivés sur zone en fin de journée, le Champlain se tient prêt à intervenir sur toute nouvelle manifestation de rejet d’hydrocarbure à la mer.
Ce type de bâtiment, moderne et polyvalent, principalement employé dans le cadre de missions de souveraineté et de soutien logistique, offre par ailleurs des capacités lui permettant de conduire des tâches de protection de l’environnement et de lutte contre les pollutions en mer.
La lutte antipollution en mer repose sur des moyens mécaniques de confinement, de récupération et de stockage du produit polluant. Son efficacité est très dépendante des conditions météorologiques, état de la mer et force du vent, qui peuvent régner dans la zone d’opération à proximité de l’épave où les conditions de navigation sont très délicates compte tenu de la présence de hauts fonds.