« J’ai rencontré hier mardi 03 octobre 2017 à l’Elysée M. Stanislas Cazelles, conseiller outremer du Président de la République.
Son écoute attentive et sa bienveillance m’ont permis d’aborder avec lui de nombreux sujets de manière constructive.
Ainsi, cet entretien a été l’occasion pour moi de défendre des sujets qui me tiennent particulièrement à cœur parce que touchant aux questions sociales et à la santé des Réunionnais.
Comme je m’y étais engagée, je me suis faite la porte-parole de l’association « petits cœurs » à l’initiative d’Aurélien Centon et de l’association « autre regard » de Guillaume Kichenama dans leur démarche en faveur des familles réunionnaises malades qui veulent regagner l’île.
Par ailleurs, après l’avoir évoqué avec le délégué interministériel aux ultramarins de métropole Jean Marc Mormeck, j’ai redit mon souhait de voir une solution trouvée pour l’hébergement des familles réunionnaises forcées de partir en métropole pour y être soignées.
J’ai par ailleurs appelé l’attention de M. Cazelles sur les conditions d’éligibilité à l’ASPA qui doivent être revues afin de permettre de mieux soutenir les personnes âgées en situation précaire.
La prise en charge et le soutien aux personnes âgées dépendantes fait partie de mes engagements et j’ai indiqué mon souhait de voir se créer, sur le modèle des maisons d’assistantes maternelles, des « maisons d’assistants de personnes âgées » qui permettraient d’une part d’assurer un accueil de jour en soulageant les familles et d’autre part permettraient la création de nouveaux emplois.
Cette proposition, déjà soumise à la ministre de la santé lors de son passage à La Réunion avait retenu toute son attention.
La santé mais également l’emploi sont mes priorités, et j’ai donc également proposé que la prochaine suppression du RSI soit accompagnée d’un effacement des dettes sociales contractées notamment par les petites et moyennes entreprises comme je m’y étais engagée pendant la campagne (amnistie de l’ensemble des arriérés dus par les entreprises réunionnaises).
Enfin, il m’était indispensable de l’informer de la situation vécue dans les écoles du Tampon, paralysées depuis la rentrée scolaire en raison du manque d’ATSEM et de personnel encadrant, ce qui traumatise aussi bien les enfants que les parents et pousse à bout les enseignants.
Pour l’avenir de nos enfants, leur éducation est primordiale et une solution au malaise existant doit être trouvée sans délai. »
Nathalie Bassire,
Députée de La Réunion