Le courrier de Nathalie Bassire:
Monsieur le Préfet,
La population réunionnaise va mal : notre jeunesse est désorientée, nos aînés sont effrayés, nos acteurs économiques et touristiques en grande difficulté, nos professionnels de santé démoralisés...
La crise sanitaire, économique et sociale, est désormais politique : nos concitoyens n'ont plus confiance. Les remontées de terrains et les soubresauts croissants sont très inquiétants : il semble que la « cocotte-minute » soit sur le point d'exploser d'un moment à l'autre au regard de ce que l'on entend et voit sur les réseaux sociaux notamment.
Les mesures de plus en plus strictes, certes nécessaires au regard du nombre de cas croissants de coronavirus notamment de son variant sud-africain, sont néanmoins incomprises des Réunionnais qui estiment qu'on leur demande de travailler la journée et de s'enfermer le soir, sans pouvoir décompresser.
Un an a passé depuis le 1er confinement national de deux mois que les Réunionnais ont scrupuleusement respecté à l'instar de l'ensemble des Français.
Toutefois, ils ont le sentiment de payer aujourd'hui pour l'ouverture de l'aéroport pendant les mois de décembre et janvier dernier pendant lesquels plus de 200 000 déplacements ont été décomptés.
Déception et colère alimentent les difficultés structurelles de notre territoire.
Il est à craindre que le divorce entre nos administrés réunionnais et leurs dirigeants politiques et administratifs soit consommé, aggravé par un sentiment de restriction des libertés et d'abus d'autorité.
Les conséquences d'un embrasement social seraient effroyables sur le plan humain, économique, sociétal et politique.
Aussi, mon rôle est de vous alerter sans délai et de me tenir à disposition de notre population pour tenter de trouver ensemble des solutions et compromis acceptables.
Il est peut-être encore temps de soulever la soupape de sécurité et d'éviter le pire !
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Préfet, mes salutations distinguées.
Nathalie Bassire
Députée de la Réunion
Monsieur le Préfet,
La population réunionnaise va mal : notre jeunesse est désorientée, nos aînés sont effrayés, nos acteurs économiques et touristiques en grande difficulté, nos professionnels de santé démoralisés...
La crise sanitaire, économique et sociale, est désormais politique : nos concitoyens n'ont plus confiance. Les remontées de terrains et les soubresauts croissants sont très inquiétants : il semble que la « cocotte-minute » soit sur le point d'exploser d'un moment à l'autre au regard de ce que l'on entend et voit sur les réseaux sociaux notamment.
Les mesures de plus en plus strictes, certes nécessaires au regard du nombre de cas croissants de coronavirus notamment de son variant sud-africain, sont néanmoins incomprises des Réunionnais qui estiment qu'on leur demande de travailler la journée et de s'enfermer le soir, sans pouvoir décompresser.
Un an a passé depuis le 1er confinement national de deux mois que les Réunionnais ont scrupuleusement respecté à l'instar de l'ensemble des Français.
Toutefois, ils ont le sentiment de payer aujourd'hui pour l'ouverture de l'aéroport pendant les mois de décembre et janvier dernier pendant lesquels plus de 200 000 déplacements ont été décomptés.
Déception et colère alimentent les difficultés structurelles de notre territoire.
Il est à craindre que le divorce entre nos administrés réunionnais et leurs dirigeants politiques et administratifs soit consommé, aggravé par un sentiment de restriction des libertés et d'abus d'autorité.
Les conséquences d'un embrasement social seraient effroyables sur le plan humain, économique, sociétal et politique.
Aussi, mon rôle est de vous alerter sans délai et de me tenir à disposition de notre population pour tenter de trouver ensemble des solutions et compromis acceptables.
Il est peut-être encore temps de soulever la soupape de sécurité et d'éviter le pire !
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Préfet, mes salutations distinguées.
Nathalie Bassire
Députée de la Réunion