
Le communiqué :
Dans la lutte contre le changement climatique, la préservation des forêts et la reforestation sont des armes essentielles. Or, face à l’urgence climatique, l’État envisage aujourd’hui de supprimer des centaines de postes au sein de l’Office National des Forêts (ONF) - 500 emplois sur 5 ans - et préfère externaliser ses missions au profit de prestataires privés. Une telle politique est inconcevable ! Il convient de rappeler que les effectifs nationaux de l’ONF sont passés d’environ 13 000 emplois il y a une vingtaine d’années, à environ 8 000 aujourd’hui, soit une suppression de l’ordre de 5 000 postes, ce qui représente une diminution de presque 40% du nombre des agents.
Comment replanter des arbres s’il n’y a plus assez de bras ? Comment entretenir nos forêts ? Peut-on privatiser leur gestion au détriment de l’intérêt général et au profit d’acteurs intéressés par la rentabilité des espèces et non par la diversité des essences ? Le commerce doit-il primer le service public en matière de sylviculture ? Le rôle de l’ONF en France est primordial, aux côtés de pas moins de 11 000 communes forestières et du monde associatif.
À La Réunion, l’ONF gère 101 627 hectares de forêts publiques, soit 40 % de la superficie de l’île, dont 91 % constitue à elle seule la forêt départemento-domaniale. 85 % du domaine forestier géré par l’ONF se situe au cœur du Parc National des Hauts. Son action au service de l’environnement est indéniable : travaux de maintenance et d’entretien, lutte contre les invasions biologiques, gestion des risques d’incendie et de mouvements de terrain, gestion de crise après le passage de phénomènes cycloniques, … Ses missions au service de la population sont connues de tous : 987 km de sentiers de randonnée pédestres, 276 km de pistes VTT, 158 km de pistes équestres, 609 km de routes et de pistes forestières, 350 aires d’accueil aménagées avec des équipements publics, 11 gîtes publics, …
Enfin, son activité économique de production de bois, sur une surface de moins de 5 hectares, est nécessaire pour alimenter la filière artisanale locale en bois d’ébénisterie (Tamarin des Hauts, essence endémique) et en bois d’aménagement de bâtiments et de construction (Cryptoméria). Je salue le travail et les objectifs de développement durable des dirigeants et des agents de l’ONF sur notre territoire, patrimoine mondial de l’Humanité ! La diminution drastique des effectifs de l’ONF met en péril leurs activités susmentionnées, mais risque également de porter atteinte aux conditions de travail et dégrader la santé des personnels. La forêt protège nos sols, préserve les ressources en eau, abrite la biodiversité et stocke le carbone. J’appelle donc le gouvernement, représenté en l’espèce par le Ministre de l’Agriculture, à revoir sa copie et à maintenir, voire amplifier dans nos Départements d’Outre-Mer, les moyens humains, matériels et financiers de l’ONF afin de préserver nos forêts et sauver l’Humanité, dans un contexte d’urgence climatique, « quoi qu’il en coûte » !
Dans la lutte contre le changement climatique, la préservation des forêts et la reforestation sont des armes essentielles. Or, face à l’urgence climatique, l’État envisage aujourd’hui de supprimer des centaines de postes au sein de l’Office National des Forêts (ONF) - 500 emplois sur 5 ans - et préfère externaliser ses missions au profit de prestataires privés. Une telle politique est inconcevable ! Il convient de rappeler que les effectifs nationaux de l’ONF sont passés d’environ 13 000 emplois il y a une vingtaine d’années, à environ 8 000 aujourd’hui, soit une suppression de l’ordre de 5 000 postes, ce qui représente une diminution de presque 40% du nombre des agents.
Comment replanter des arbres s’il n’y a plus assez de bras ? Comment entretenir nos forêts ? Peut-on privatiser leur gestion au détriment de l’intérêt général et au profit d’acteurs intéressés par la rentabilité des espèces et non par la diversité des essences ? Le commerce doit-il primer le service public en matière de sylviculture ? Le rôle de l’ONF en France est primordial, aux côtés de pas moins de 11 000 communes forestières et du monde associatif.
À La Réunion, l’ONF gère 101 627 hectares de forêts publiques, soit 40 % de la superficie de l’île, dont 91 % constitue à elle seule la forêt départemento-domaniale. 85 % du domaine forestier géré par l’ONF se situe au cœur du Parc National des Hauts. Son action au service de l’environnement est indéniable : travaux de maintenance et d’entretien, lutte contre les invasions biologiques, gestion des risques d’incendie et de mouvements de terrain, gestion de crise après le passage de phénomènes cycloniques, … Ses missions au service de la population sont connues de tous : 987 km de sentiers de randonnée pédestres, 276 km de pistes VTT, 158 km de pistes équestres, 609 km de routes et de pistes forestières, 350 aires d’accueil aménagées avec des équipements publics, 11 gîtes publics, …
Enfin, son activité économique de production de bois, sur une surface de moins de 5 hectares, est nécessaire pour alimenter la filière artisanale locale en bois d’ébénisterie (Tamarin des Hauts, essence endémique) et en bois d’aménagement de bâtiments et de construction (Cryptoméria). Je salue le travail et les objectifs de développement durable des dirigeants et des agents de l’ONF sur notre territoire, patrimoine mondial de l’Humanité ! La diminution drastique des effectifs de l’ONF met en péril leurs activités susmentionnées, mais risque également de porter atteinte aux conditions de travail et dégrader la santé des personnels. La forêt protège nos sols, préserve les ressources en eau, abrite la biodiversité et stocke le carbone. J’appelle donc le gouvernement, représenté en l’espèce par le Ministre de l’Agriculture, à revoir sa copie et à maintenir, voire amplifier dans nos Départements d’Outre-Mer, les moyens humains, matériels et financiers de l’ONF afin de préserver nos forêts et sauver l’Humanité, dans un contexte d’urgence climatique, « quoi qu’il en coûte » !