
Le communiqué :
Je déplore que le montant de l’allocation adulte handicapé (AAH) soit calculé en fonction des revenus du conjoint, ce qui est synonyme de dépendance des personnes en situation de handicap pour les dépenses de la vie quotidienne, et qui peut amener à des situations délicates et complexes notamment en cas de conflit familial.
Je partage, avec les associations dédiées et les sénateurs du groupe LR, la nécessité d’un changement de logique et de logiciel d’ici la fin de ce quinquennat.
Je rappelle que le 13 février 2020, lors de l’examen en première lecture de la proposition de loi relative à la “déconjugalisation” de l’AAH, la fin de la prise en compte des revenus du conjoint avait été adoptée par l’Assemblée Nationale dans un hémicycle où la majorité parlementaire avait été mise en minorité ; le Sénat avait ensuite approuvé ce texte en première lecture le 9 mars 2021. Néanmoins, à l’occasion de la deuxième lecture à l’Assemblée Nationale le 17 juin dernier, les députés de la majorité présidentielle ont hélas détricoté cette proposition de loi !
Si après une deuxième lecture par le Sénat prévue le 12 octobre prochain en séance publique, la navette parlementaire devait échouer, c’est à la Commission Mixte Paritaire (sept députés et sept sénateurs) qu’il appartiendrait de trouver un consensus entre les deux chambres du Parlement.
En définitive, en ma qualité de députée d’opposition, je veillerais (dans l’hypothèse d’un échec) à ce que cette mesure soit examinée à l’automne à l’occasion du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour une entrée en vigueur souhaitée au 1er janvier 2022.
Je déplore que le montant de l’allocation adulte handicapé (AAH) soit calculé en fonction des revenus du conjoint, ce qui est synonyme de dépendance des personnes en situation de handicap pour les dépenses de la vie quotidienne, et qui peut amener à des situations délicates et complexes notamment en cas de conflit familial.
Je partage, avec les associations dédiées et les sénateurs du groupe LR, la nécessité d’un changement de logique et de logiciel d’ici la fin de ce quinquennat.
Je rappelle que le 13 février 2020, lors de l’examen en première lecture de la proposition de loi relative à la “déconjugalisation” de l’AAH, la fin de la prise en compte des revenus du conjoint avait été adoptée par l’Assemblée Nationale dans un hémicycle où la majorité parlementaire avait été mise en minorité ; le Sénat avait ensuite approuvé ce texte en première lecture le 9 mars 2021. Néanmoins, à l’occasion de la deuxième lecture à l’Assemblée Nationale le 17 juin dernier, les députés de la majorité présidentielle ont hélas détricoté cette proposition de loi !
Si après une deuxième lecture par le Sénat prévue le 12 octobre prochain en séance publique, la navette parlementaire devait échouer, c’est à la Commission Mixte Paritaire (sept députés et sept sénateurs) qu’il appartiendrait de trouver un consensus entre les deux chambres du Parlement.
En définitive, en ma qualité de députée d’opposition, je veillerais (dans l’hypothèse d’un échec) à ce que cette mesure soit examinée à l’automne à l’occasion du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour une entrée en vigueur souhaitée au 1er janvier 2022.
Je compte sur la solidarité de l’ensemble des parlementaires réunionnais sur ce sujet de justice sociale qui ne peut que transcender les clivages politiques, afin de peser auprès du gouvernement et notamment de la Secrétaire d’Etat au Handicap Madame Sophie Cluzel.
Je soutiens en ce sens la grande mobilisation nationale, partout en France et en Outre-Mer, qui sera organisée le 16 septembre prochain à l’initiative du monde associatif oeuvrant en faveur des personnes en situation de handicap, en particulier à l’appel de APF France Handicap !
Je soutiens en ce sens la grande mobilisation nationale, partout en France et en Outre-Mer, qui sera organisée le 16 septembre prochain à l’initiative du monde associatif oeuvrant en faveur des personnes en situation de handicap, en particulier à l’appel de APF France Handicap !