Dès le début de mon mandat de députée, j’interpellais le gouvernement au sujet des contrats aidés : par question écrite du 1er août 2017, je déplorais auprès de Madame la Ministre du Travail l’exclusion d’une grande partie des jeunes de moins de 25 ans du dispositif d’insertion sociale des CAE qui était l’occasion d’une première expérience professionnelle.
Par ailleurs, la fin des « emplois d’avenir » – qui n’avaient d’avenir que le nom – a aggravé la situation.
Depuis, je n’ai eu de cesse de rappeler l’importance de ces contrats aidés tant pour le bon fonctionnement des services publics locaux (écoles, restauration scolaire, espaces verts, …) que pour la préservation de la paix sociale sur un territoire sinistré par un taux de chômage très important, notamment chez les jeunes. J’ai en outre fustigé à maintes reprises la diminution des quotas de contrats aidés, ainsi que la baisse de la participation de l’État dans leur financement, au détriment des budgets des collectivités locales, notamment à l’occasion des débats sur les projets de loi de finances.
Tous les efforts en ce sens des parlementaires réunionnais ont fini par trouver l’écoute du gouvernement : depuis avril 2021, les collectivités territoriales ont été invitées par les services de l’État à recourir au dispositif PEC (Parcours Emploi Compétences) en vue de recruter prioritairement des jeunes de moins de 26 ans et des demandeurs d’emplois des quartiers défavorisés. De plus, le taux de prise en charge par l’État pour ces publics prioritaires est remonté à 80% (contre 60%) dans le cadre du plan de relance faisant suite à la crise sanitaire de la COVID-19.
Je me félicite, à titre d’exemple, que cela ait abouti à des recrutements supplémentaires de PEC par la commune du Tampon qui a ainsi pu inscrire les dépenses correspondantes ainsi que les recettes supplémentaires à son budget principal, et par des associations œuvrant sur notre territoire. De nombreux Tamponnais.es et leurs familles peuvent ainsi bénéficier du fruit de mon action parlementaire ! Nul doute que ce traitement social du chômage profite également aux Réunionnais.es dans les autres communes.