A peine élue sénatrice il y a une semaine, que Nassimah Dindar vise déjà la marche suivante : être nommée ministre des Outremer par Emmanuel Macron.
Elle fait actuellement un lobbying intense auprès de toutes les personnes concernées à Paris, tablant sur le fait que Annick Girardin, l'actuelle ministre, démissionnerait de son poste d'ici la fin de l'année.
Des proches de la nouvelle sénatrice se disent très optimistes. La réalité est peut-être moins rose.
Nassimah Dindar a toujours au dessus de la tête l'épée de Damocles de la décision que doit rendre prochainement la Cour de Cassation dans l'affaire du foyer de Terre rouge. On se souvient qu'elle avait été blanchie par la Cour d'Appel de Saint-Denis, mais que le parquet général avait fait un pourvoi en cassation. Et là aussi, deux version s'opposent. Les proches de l'ancienne présidente du Département se disent très optimistes, tandis que des spécialistes très au fait du dossier n'hésitent pas à affirmer qu'il y a de grandes chances que l'instance suprême ne casse la décision de la Cour d'Appel. Ce qui aurait pour conséquence de rendre impossible une nomination comme ministre d'ici la fin de l'année...
Mais ce n'est pas tout. Les conclusions de la Chambre régionale des Comptes, dont le JIR a publié les meilleures feuilles, sont accablantes pour la gestion de celle qui fut présidente du Département et du SDIS. Et si ce que dit la CRC est vrai, plusieurs points pourraient valoir à Nassimah Dindar de nouveaux ennuis judiciaires.
Et ce n'est pas sa plainte contre les juges de la CRC qui va empêcher le procureur de la République de se saisir du dossier...
Elle fait actuellement un lobbying intense auprès de toutes les personnes concernées à Paris, tablant sur le fait que Annick Girardin, l'actuelle ministre, démissionnerait de son poste d'ici la fin de l'année.
Des proches de la nouvelle sénatrice se disent très optimistes. La réalité est peut-être moins rose.
Nassimah Dindar a toujours au dessus de la tête l'épée de Damocles de la décision que doit rendre prochainement la Cour de Cassation dans l'affaire du foyer de Terre rouge. On se souvient qu'elle avait été blanchie par la Cour d'Appel de Saint-Denis, mais que le parquet général avait fait un pourvoi en cassation. Et là aussi, deux version s'opposent. Les proches de l'ancienne présidente du Département se disent très optimistes, tandis que des spécialistes très au fait du dossier n'hésitent pas à affirmer qu'il y a de grandes chances que l'instance suprême ne casse la décision de la Cour d'Appel. Ce qui aurait pour conséquence de rendre impossible une nomination comme ministre d'ici la fin de l'année...
Mais ce n'est pas tout. Les conclusions de la Chambre régionale des Comptes, dont le JIR a publié les meilleures feuilles, sont accablantes pour la gestion de celle qui fut présidente du Département et du SDIS. Et si ce que dit la CRC est vrai, plusieurs points pourraient valoir à Nassimah Dindar de nouveaux ennuis judiciaires.
Et ce n'est pas sa plainte contre les juges de la CRC qui va empêcher le procureur de la République de se saisir du dossier...