En fait, tout s’est joué en trois étapes. Premier épisode: mercredi soir, à l’Etang-Salé, Marie-Luce Penchard et Jean Simonetti ont dû prendre acte du refus de l’ensemble des conseillers généraux de Droite d’entrer dans la « majorité composite » de Nassimah Dindar, aux côtés du PS et du PCR. Cela étant acté, la seule alternative restait une démission de Nassimah Dindar de son poste, ce qu’elle a refusé. C’était donc l’impasse. Deuxième épisode: jeudi soir, lors de la réunion des dirigeants nationaux de l’UMP avec les militants de Saint-Denis. C’est là que tout s’est joué. A la table officielle trônaient six chaises. Avant que les militants n’arrivent, Jean Simonetti en enlève trois et ne peuvent donc s’asseoir que les deux représentants nationaux et Younousse Omarjee en sa qualité de conseiller économique et social national, et de trésorier du parti. Nassimah Dindar est donc obligée de s’installer au premier rang. Jean Simonetti prend la parole, la remercie de sa présence, avant d’annoncer qu’elle ne pourra rester du fait d’un emploi du temps très chargé… Nassimah Dindar sort peu de temps après, un peu interloquée… Troisième épisode: Nouvelle réunion hier soir des élus de Droite du Département. Et l’information circule que Nassimah Dindar avait accepté de se « mettre en congé » du mouvement. Prochaine étape: La création du groupe des élus UMP et apparentés au Conseil général. Une fois cet épisode terminé, Jean Simonetti pourra passer le relais à une équipe élue par les militants, ses « Travaux d’Hercule » achevés…