
Il lui aura fallu du temps, mais elle a quand meme fini par le faire. Nassimah Dindar a enfin fait parvenir aujourd'hui à Didier Lefèvre, le représentant local du Défenseur des Droits Dominique Baudis, un courrier (voir ci-contre et ci-dessous) confirmant les propositions qu'elle lui avait faites le 13 janvier dernier lorsqu'il était venu la voir en compagnie d'Arnold Louis, le président de la CFTC, dans le cadre de négociations en vue de touver une solution de sortie de crise dans le dossier de l'Arast.
Dans ce document que Zinfos vous révèle en exclusivité, la présidente du Département officialise ses deux propositions principales.
D'une part, "concernant les 241 ex-salariés qui, d'une manière volontaire, ne se sont pas engagés dans une procédure contentieuse, et les 87 ex-salariés qui sont aujourd'hui en attente d'une décision du Conseil des Prud'hommes, dont les salariés protégés, le Conseil général propose aux AGS de remplir leur mission, à savoir d'indemniser ces personnes, étant entendu que le Conseil général fera une avance de 50% des sommes que verseraient les AGS. Selon les décisions de justice définitives rendues, les AGS rembourseraient alors le Conseil général -et réciproquement si le Conseil général venait à etre condamné".
Nassimah Dindar confirme également sa demande de voir activée "une cellule de reclassement", "sous l'autorité du Préfet", "afin que des solutions soient trouvées au profit des personnes qui n'ont pas retrouvé un emploi".
Ce courrier arrive très tard. Trop tard? Il est à craindre en effet qu'il ne soit plus possible de remettre en cause les manifestations prévues demain matin à Saint-Denis, avec pour objectif de paralyser la ville... D'autant que certains points de ce courrier posent encore problème et nécessiteront encore des négociations.
Dans ce document que Zinfos vous révèle en exclusivité, la présidente du Département officialise ses deux propositions principales.
D'une part, "concernant les 241 ex-salariés qui, d'une manière volontaire, ne se sont pas engagés dans une procédure contentieuse, et les 87 ex-salariés qui sont aujourd'hui en attente d'une décision du Conseil des Prud'hommes, dont les salariés protégés, le Conseil général propose aux AGS de remplir leur mission, à savoir d'indemniser ces personnes, étant entendu que le Conseil général fera une avance de 50% des sommes que verseraient les AGS. Selon les décisions de justice définitives rendues, les AGS rembourseraient alors le Conseil général -et réciproquement si le Conseil général venait à etre condamné".
Nassimah Dindar confirme également sa demande de voir activée "une cellule de reclassement", "sous l'autorité du Préfet", "afin que des solutions soient trouvées au profit des personnes qui n'ont pas retrouvé un emploi".
Ce courrier arrive très tard. Trop tard? Il est à craindre en effet qu'il ne soit plus possible de remettre en cause les manifestations prévues demain matin à Saint-Denis, avec pour objectif de paralyser la ville... D'autant que certains points de ce courrier posent encore problème et nécessiteront encore des négociations.

