En 2001 j’ai été élue sous l’étiquette UDF avec Jean Jacques Morel au sein de la majorité de René Paul Victoria. Plusieurs autres groupes de droite et du centre droit avaient alors rallié RPV, espérants en l’avenir et confiants en lui.
Nous avons été élus ensemble sur la base d’un « pacte de cogestion et de partage des responsabilités. »
Dés 2002, nous nous sommes aperçus que nous nous nous étions malencontreusement et malheureusement alliés à un champion du cumul des mandats : René Paul Victoria! Président de toutes les SEM ( Sodiac Sodiparc, Nordev, Cinor…)
C’est alors que nous entrions en dissidence et faisions entendre nos contradictions aussi bien en Conseil Municipal que dans les médias.
Que n’avions-nous pas fait ? Aucune critique n’était alors permise, aucun commentaire possible, aucun avis contraire au sien envisageable, sous peine d’ostracisation immédiate.
L’ opposition à René Paul Victoria n’était pas un vain mot !
C’est alors que nous avons crée notre groupe « Saint Denis Ensemble » et que nos chemins se sont naturellement séparés.
Les incohérences de la politique de René Paul Victoria et de quelques uns de ses seuls et plus proches ont conduit plusieurs élus de l’UDF puis des autres partis de droite à se mettre en dissidence en raison de leurs divergences de vue, non prises en compte par « le seigneur du château ».
« Incohérence, incompétence et autocratie n’ont jamais permis de construire du positif »
René Paul Victoria a dès lors instauré des pratiques de potentat visant à nous écarter un à un des affaires, par des mesures vexatoires au mieux, coercitives, au pire.
Il n’a jamais respecté les fondamentaux, le socle de nos accords, ni sur les valeurs ni sur le projet, pourtant validé par TOUS !
Des méthodes d’un autre temps, des attitudes d’un autre âge, des décisions arbitraires, sans information aux élus, des brimades incessantes, et j’en passe. Manque de considération de concertation, l’exercice solitaire du pouvoir…
Une gestion municipale faite d’aveuglement, d’entêtement et d’obstination, à aller tout droit… dans le mur.
Durant 7 ans passés, lors des conseils municipaux je n’ai eu de cesse d’une part d’alerter l’opinion publique dionysienne sur les dysfonctionnements majeurs qui affectaient le fonctionnement municipal et d’autre part le divorce croissant entre les désirs de la majorité en place et les besoins légitimes exprimés par la population de notre chef lieu.
A ce que je sache, le pouvoir des urnes n’est pas confié a un seul homme, mais au contraire à une équipe toute entière dévouée à la population qui a voté pour elle.
Madame Dindar Nassimah, 3 ème adjointe de René Paul Victoria parlait elle même de « colère » et de « révolte », à l’époque.
Aujourd’hui, elle se rallie à René Paul Victoria, une union de circonstance, une union déjà « Mort-Né », avant de s’être déclarée.
L’union fait la force, mais l’union fait aussi la farce. La mauvaise farce, avec de mauvais acteurs et des spectateurs électeurs qui une fois de plus pourraient bien être les dindons.
René Paul Victoria est dans l’enfumage permanent et le mensonge affirmé avec conviction.
Quel spectacle affligeant pour les Dionysiens, trahis par ce médiocre jeu politique, par ces petits arrangements entre faux amis. Un rabibochage de façade, bien malsain.
En 2014, les citoyens veulent des élus municipaux visionnaires mais aussi des gestionnaires intègres et efficaces.
Je vous invite Dionysiennes et Dionysiens à choisir une vison moderne de la municipalité ancrée dans des valeurs d’intégrité, de transparence, de durabilité, d’équité, d’imputabilité politique, de respect de la diversité, de participation citoyenne, d’innovation réelle et de créativité.
Je ne crois pas au pouvoir personnel d’ hommes ou de femmes providentiels.
Un Maire se doit de favoriser le travail collectif au sein d’une équipe soudée autour de convictions et d’un réel projet.
C’est dans cet esprit que Gilbert Annette conçois le rassemblement et l’animation d’une réelle équipe municipale.
Je suis issue de l’UDF, du centre droit mais je suis une femme libre qui adhère et qui vote des projets cohérents et non pas en fonction des injonctions politiques.
Depuis six ans, j’ ai indéniablement trouvé ma place auprès de Gilbert Annette et de l’équipe municipale.
Je suis épanouie, passionnée, je travaille heureuse au sein de cette majorité.
Avec Gilbert Annette, nous sommes dans un respect mutuel, dans un rapport de confiance.
C’est un contrat majoritaire qui a bien fonctionné. Gilbert Annette a toujours respecté mon identité politique et m’a laissée toute la latitude dans les missions qu’il m’a confiées.
Il permet à chacun d’apporter sa plus-value.
C’est une continuité, je défends une gestion pragmatique, sans idéologie.
Une élection municipale n’est pas une élection partisane, ce n’est pas de faire basculer la ville à droite ou à gauche, ça n’a aucun sens. Les Dionysiens auront à choisir une orientation générale claire, un projet cohérent pour les six années à venir.
NALINI VELOUPOULE-MERLO
8EME ADJOINTE AU MAIRE
MAIRIE DE SAINT-DENIS