Les petites entreprises réunionnaises sont délaissées dans la construction de la nouvelle route du Littoral. C'est ce qu'affirme Hermann Elise, président du syndicat Vigilance transports terrassiers, qui a tenu une conférence de presse ce mardi en présence d'une dizaine de chefs d'entreprises. "On ne décroche rien avec le projet de la nouvelle route du Littoral, explique-t-il, on attend des commandes mais elles n'arrivent toujours pas". Selon lui, c'est au profit des plus grands que les petits sont laissés de côté. "Or la Région avait annoncé que ce projet ferait travailler tous les Réunionnais, mais ce n'est pas vrai", ajoute-t-il.
Il est question de l'utilisation d'andains, ou rochers, qui seraient achetés par les groupes GTOI et SBTPC aux grands groupes au dépend des petites entreprises. "Mais nous avons commencé à stocker des andains qui peuvent servir à la construction de la Nouvelle route du Littoral, s'indigne Hermann Elise, et l'estimation de la quantité d'andains que nous pouvons fournir est de 5 millions de tonnes". Même 8 millions, selon le vice-président du syndicat, Jonathan Rivière, qui lui a déjà extrait 700.000 tonnes. Un travail qui nécessite de la main d'œuvre et des camions "qui coûtent de l'argent", rappelle Hermann Elise. "Mais sans commandes, nous ne faisons qu'attendre, et à force chacun essaye de proposer les meilleurs prix pour s'assurer de revendre les andains, explique-t-il, donc les prix baissent à une rapidité inquiétante". La tonne est déjà passée de 30 à 22 euros. Des prix qui seraient trop élevés pour les constructeurs, selon le syndicat, qui préfèreraient passer des commandes avec les grands groupes ou importer de l'étranger.
Un possible blocage des travaux pour "se faire entendre"
"Tout le secteur va en souffrir, car il n'y a pas que les transporteurs mais toute la chaîne derrière comme les entreprises de pneus, les stations, etc, précise-t-il, tout le monde a le droit de travailler pas seulement certains".
Pour Hermann Elise, tout est conçu pour éviter de commander des andains auprès des "petits". "Ceux qui en ont doivent les faire analyser, mais ça coûte plus de 4.000 euros", explique-t-il. Jonathan Rivière raconte avoir reçu une intention de commande hier pour 5.000 tonnes alors qu'il en propose 700.000: "Ils nous évitent pour tenter de faire des économies".
Le syndicat Vigilance transports terrassiers demande donc à ce que les petites entreprises reçoivent davantage de commandes et qu'aucune carrière ne soit ouverte avant que ces roches ne soient utilisées. Après plusieurs mois de négociations avec la Région et plus particulièrement Dominique Fournel, vice-président, le syndicat compte "se faire entendre" et évoque un possible blocage de travaux, s'il n'obtient aucune réponse positive.
Il est question de l'utilisation d'andains, ou rochers, qui seraient achetés par les groupes GTOI et SBTPC aux grands groupes au dépend des petites entreprises. "Mais nous avons commencé à stocker des andains qui peuvent servir à la construction de la Nouvelle route du Littoral, s'indigne Hermann Elise, et l'estimation de la quantité d'andains que nous pouvons fournir est de 5 millions de tonnes". Même 8 millions, selon le vice-président du syndicat, Jonathan Rivière, qui lui a déjà extrait 700.000 tonnes. Un travail qui nécessite de la main d'œuvre et des camions "qui coûtent de l'argent", rappelle Hermann Elise. "Mais sans commandes, nous ne faisons qu'attendre, et à force chacun essaye de proposer les meilleurs prix pour s'assurer de revendre les andains, explique-t-il, donc les prix baissent à une rapidité inquiétante". La tonne est déjà passée de 30 à 22 euros. Des prix qui seraient trop élevés pour les constructeurs, selon le syndicat, qui préfèreraient passer des commandes avec les grands groupes ou importer de l'étranger.
Un possible blocage des travaux pour "se faire entendre"
"Tout le secteur va en souffrir, car il n'y a pas que les transporteurs mais toute la chaîne derrière comme les entreprises de pneus, les stations, etc, précise-t-il, tout le monde a le droit de travailler pas seulement certains".
Pour Hermann Elise, tout est conçu pour éviter de commander des andains auprès des "petits". "Ceux qui en ont doivent les faire analyser, mais ça coûte plus de 4.000 euros", explique-t-il. Jonathan Rivière raconte avoir reçu une intention de commande hier pour 5.000 tonnes alors qu'il en propose 700.000: "Ils nous évitent pour tenter de faire des économies".
Le syndicat Vigilance transports terrassiers demande donc à ce que les petites entreprises reçoivent davantage de commandes et qu'aucune carrière ne soit ouverte avant que ces roches ne soient utilisées. Après plusieurs mois de négociations avec la Région et plus particulièrement Dominique Fournel, vice-président, le syndicat compte "se faire entendre" et évoque un possible blocage de travaux, s'il n'obtient aucune réponse positive.