
La Région envoie un signal en cette "année de la jeunesse"
La Région effectuait un point d'étape sur le démarrage des travaux de la nouvelle route du littoral ce mercredi. L'accent a été mis cette fois sur l'adéquation des offres d'emploi avec les demandes du chantier.
Derrière la nécessité de sécurisation de l'axe routier Ouest/Nord par le littoral se noue un autre enjeu : celui de l'emploi local. La collectivité régionale a souhaité montrer avec force ce mercredi matin qu'elle était soucieuse de l'intégration de la jeunesse diplômée dans ce chantier "gigantesque", pour reprendre le terme employé par Vanessa Miranville, maire de La Possession naturellement invitée à ce point.
Sur le remblai, au-dessus de la plage de galets du littoral possessionnais, pas moins de 300 jeunes issus de différents cursus supérieurs de l'île sont venus voir, rencontrer et poser des questions à l'équipe régionale, et plus spécifiquement à la cellule "formation" de la Région.
Parmi ces jeunes diplômés et motivés, le témoignage de Samuel, 31 ans. A la différence de ces petits camarades, il endosse déjà le bleu de chauffe sur le chantier de la voie d'accès qui se fraye un passage entre la mer et la voie rapide. Les travaux sont d'ailleurs visibles en contrebas de la quatre voies.
Derrière la nécessité de sécurisation de l'axe routier Ouest/Nord par le littoral se noue un autre enjeu : celui de l'emploi local. La collectivité régionale a souhaité montrer avec force ce mercredi matin qu'elle était soucieuse de l'intégration de la jeunesse diplômée dans ce chantier "gigantesque", pour reprendre le terme employé par Vanessa Miranville, maire de La Possession naturellement invitée à ce point.
Sur le remblai, au-dessus de la plage de galets du littoral possessionnais, pas moins de 300 jeunes issus de différents cursus supérieurs de l'île sont venus voir, rencontrer et poser des questions à l'équipe régionale, et plus spécifiquement à la cellule "formation" de la Région.
Parmi ces jeunes diplômés et motivés, le témoignage de Samuel, 31 ans. A la différence de ces petits camarades, il endosse déjà le bleu de chauffe sur le chantier de la voie d'accès qui se fraye un passage entre la mer et la voie rapide. Les travaux sont d'ailleurs visibles en contrebas de la quatre voies.

Les diplômés du BTP ou futurs diplômés se posent des questions sur les débouchés attendues de la NRL
En chantier d'insertion au sein du groupe SBTPC, le manoeuvre VRD ((Voirie Réseaux Divers) "espère évoluer" dans le domaine puisque son contrat s'achève assez rapidement, en septembre prochain. "Après ce chantier de voie d'accès, pourquoi pas travailler sur la route du littoral", dit-il, en espérant que l'information soit plus facile à trouver qu'elle ne l'a été jusqu'à maintenant. "J'ai dû remuer ciel et terre pour pouvoir décrocher ce contrat mais c'est vrai que si on le veut vraiment, il y a la possibilité de travailler sur ce chantier", ajoute-t-il.
30 métiers ciblés
Dans l'assistance, Gregory, 21 ans seulement, appréhende cette matinée d'information sur les débouchés avec un horizon beaucoup plus éloigné. "On voit le projet sur le plan pour l'instant mais dans la réalité, pour nous qui sommes formés en bac pro technicien du bâtiment, ça reste abstrait. on n'a jamais tarvailler sur un chantier jusqu'à maintenant". Cet apprenti a en effet encore trois ans de formation avant d'en sortir diplômé. Dans trois ans, le chantier ne devrait être qu'à la moitié de son avancement.
La liste des métiers pour lesquels la Région a identifié des besoins est longue. Soit 30 métiers en tout. Ils peuvent être chaudronnier, géomètre topographe, bancheur, centraliste béton ou encore électromécanicien de maintenance industrielle. Cette veille informative pour coller au plus près des futurs besoins a été "la priorité de la Région", rappelle Louis Bertrand Grondin, conseiller régional délégué à la Formation Professionnelle et à l'Apprentissage. C'est la cellule Objectif Emploi Grands Projets (OEVP) de la Région qui a oeuvré en ce sens.
Actuellement, 106 demandeurs d'emplois sont en formation pour intégrer le chantier. 989 places de formation ont été financées en 2013. 834 l'ont été directement par la Région avec une enveloppe de 4,7 millions d'euros pour 834 personnes, et les 155 autres ont été pris en charge financièrement par Pôle Emploi et les OPCA (organisme paritaire collecteur agréé).
30 métiers ciblés
Dans l'assistance, Gregory, 21 ans seulement, appréhende cette matinée d'information sur les débouchés avec un horizon beaucoup plus éloigné. "On voit le projet sur le plan pour l'instant mais dans la réalité, pour nous qui sommes formés en bac pro technicien du bâtiment, ça reste abstrait. on n'a jamais tarvailler sur un chantier jusqu'à maintenant". Cet apprenti a en effet encore trois ans de formation avant d'en sortir diplômé. Dans trois ans, le chantier ne devrait être qu'à la moitié de son avancement.
La liste des métiers pour lesquels la Région a identifié des besoins est longue. Soit 30 métiers en tout. Ils peuvent être chaudronnier, géomètre topographe, bancheur, centraliste béton ou encore électromécanicien de maintenance industrielle. Cette veille informative pour coller au plus près des futurs besoins a été "la priorité de la Région", rappelle Louis Bertrand Grondin, conseiller régional délégué à la Formation Professionnelle et à l'Apprentissage. C'est la cellule Objectif Emploi Grands Projets (OEVP) de la Région qui a oeuvré en ce sens.
Actuellement, 106 demandeurs d'emplois sont en formation pour intégrer le chantier. 989 places de formation ont été financées en 2013. 834 l'ont été directement par la Région avec une enveloppe de 4,7 millions d'euros pour 834 personnes, et les 155 autres ont été pris en charge financièrement par Pôle Emploi et les OPCA (organisme paritaire collecteur agréé).