Entre 2011 et 2013, la phase de préparation n’a pas contribué à la croissance mais a tout de même un poids économique avec une valeur ajoutée de 11 millions d’euros avec la mobilisation des entreprises à la Réunion et en métropole. Le coup d’envoi du chantier démarre en 2014.
Le chantier soutient la reprise économique mais crée peu d’emplois
209 millions d’euros sont investis au démarrage du chantier, avec des retombées économiques immédiates. La valeur ajoutée représente 164 millions d’euros, la consommation des ménages grimpe à 58 millions d’euros et les importations représentent 82 millions d’euros. La contribution de ce nouveau chantier représente un tiers de la croissance de l’île, qui est de 3,1%.
200 emplois sont créés, toutes catégories confondues (directs, indirects et induits).
250 millions d’euros sont investis en 2015 sur le chantier de la NRL. La contribution à la croissance chute par contre, ne représentant plus que 7% de la croissance de 2,8%. « Le chantier continue de peser dans le PIB, dans l’activité mais pas dans la croissance. Il est intégré dans l’économie Réunionnaise on voit son poids » , explique Valérie Roux, Directrice régionale de l’Insee Réunion-Mayotte.
À cette date, le chantier représente 3.100 emplois. « Le nombre de salariés travaillant sur le chantier a peu évolué entre 2014 et 2015. Il y a une faible création d’emplois, environ 50. Le chantier de la NRL a peut-être permis de sauvegarder des emplois« , précise Antonin Creignou, chargé d’études de l’Insee.
Une fin de chantier qui pourrait peser sur la croissance réunionnaise dès 2018
« Le pic d’activité du chantier va être programmé de 2016 à 2017, avec un nouveau pallier dans les investissements, autour de 400 millions d’euros, soit 147 millions d’euros d’investissements supplémentaires », détaille David Perrain, chargé d’études de l’Iedom. « En 2017, même si le chantier va continuer de peser dans l’activité économique, les dépenses d’investissement vont baisser dès 2018. Par effet miroir, dans ces périodes-là, la baisse des investissements pèsera de manière négative sur la croissance« , conclut-t-il.