« Nous avons eu en fin de l’année dernière un vrai moment de crispations et de tension avec le groupement, avec des demandes et des revendications du groupement qui ne correspondaient absolument pas à ce qui avait été posé. Ma responsabilité, c’est de tenir compte de la réalité des choses en étant dans une logique de juste prix », déclare Didier Robert. Un moment de crispation pénalisant puisque le chantier a été arrêté. « Nous avons sur les derniers jours, les dernières semaines, je pense, trouvé la voie de résolution de ce conflit avec le groupement pour que ce chantier redémarre comme il faut », poursuit le président de Région.
Mais pourquoi le problème de roches massives a-t-il si longtemps occupé le débat si une telle solution existait ? « Le groupement considère qu’il est préférable d’avoir à assurer l’approvisionnement à partir d’une carrière en roches massive. Nous, la Région, nous privilégions une terminaison en digue en assurant l’approvisionnement à partir de matériaux locaux ». Il y en aura-t-il assez ? « Je considère qu’il y a sûrement suffisant de matériaux locaux et andains locaux pour pouvoir mener ce chantier dans les meilleures conditions possibles », répond-il.
Pour savoir le surcoût que cela représente, il faudra encore attendre. « Le protocole reste à finaliser. Les éléments juridiques et chiffrés seront connus du grand public », indique-t-il, « à partir du moment où la commission permanente se sera prononcée ». La Région sera-t-elle en mesure de l’assumer ? Didier Robert tient en tout cas à rassurer : « Tout est sous contrôle. Il y aura un surcoût, mais ce surcoût sera maîtrisé pour que ce chantier reste exemplaire ». Et pour ce qui est de la date de livraison du chantier « le cadencement du chantier est très différent », note le président de Région, qui promet un « calendrier le plus resserré possible ».