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NRL: Le chantier en « phase critique », une moitié de viaduc livrée dans deux ans pour accuser le retard

Les retards s’accumulent sur le chantier de la Nouvelle Route du Littoral et le Quotidien jette un pavé dans la mare, annonçant la livraison d’une "demi-NRL" pour accuser le coup.

Ecrit par L.G – le mercredi 21 février 2018 à 11H59
L’usine de fabrication d’acropodes, la SCPR, fermera au mois de mars pour des raisons logistiques. Avec un stock débordant de ces constructions en béton qui constituent le sous-bassement de la route et qui ne sont pas utilisés pour le moment, l’entreprise met en cause un manque de visibilité sur le chantier.

La deuxième tranche de la route-digue entre la Possession et la Grande Chaloupe

Selon le Quotidien, la Région annonce une mise en service d’une partie du viaduc NRL d’ici à 2020-2021, qui serait raccordé à l’actuelle route du littoral. La partie du chantier concernée constitue la deuxième tranche de la route-digue entre la Possession et la Grande Chaloupe.

L’incertitude sur l’approvisionnement en roches de cette partie du chantier bloque les travaux et le retard à prévoir est d’au moins deux ans à cause de la problématique des carrières. La livraison totale de la NRL est donc repoussée à 2022-2023.

À côté, la partie viaduc avance à une vitesse de croisière, avec les piles posées par la barge Zourite. Cette partie serait donc disponible à la circulation dans les temps.

Une demi-NRL deux ans plus tôt

Selon le Quotidien il est « fortement envisagé » par la Région d’ouvrir une « demi-NRL deux ans plus tôt« , soit en 2020-2021, avec la fin des travaux de raccordement à l’entrée de Saint-Denis.

Toujours selon le journal, « Dominique Fournel confirme que les études avancent sur le raccordement des viaducs à l’actuelle route du littoral au niveau de la Grande Chaloupe ». Les automobilistes pourraient alors emprunter le viaduc entre Saint-Denis et la Grande Chaloupe sur 8 km, puis reprendre sur l’actuelle portion de la route du littoral.

BTP: Un mouvement social qui pourrait dégénérer

Un surcoût évaluée par le journal entre 8 et 12 millions d’euros, qui estime également que « le chantier est entré en phase critique ».

Le milieu du BTP accuse « une catastrophe pour le BTP réunionnais » et les syndicats ont déjà prévu de demander un entretien avec le président de Région, Didier Robert sans exclure un « mouvement social qui pourrait dégénérer » en grèves et blocages.

 

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