Dans une interview accordée au site 7 Lames La Mer, Jean-Pierre Marchau a dit :
"On se demande si la Région en a bien mesuré toutes les conséquences. On le voit aujourd’hui non seulement avec les atteintes aux espèces protégées et la levée de boucliers des associations mais aussi avec les litiges qui apparaissent dans l’affaire des appels d’offre. 1,660 milliards d’euros (estimation officielle), ça suscite les convoitises des grands groupes internationaux et tous les coups sont permis.
Les Réunionnais en sont réduits à être les spectateurs d’un conflit où les adversaires savent qu’il y a plusieurs milliards d’euros en jeu (le chantier pourrait coûter plus de 3 milliards pour 12 km !), il s’agit pour ces groupes de se partager le gâteau que leur offre Didier Robert. Une fois la NRL achevée, il ne restera aux Réunionnais qu’à payer les factures, la facture environnementale, la facture économique et sociale et la facture au sens propre car la Région devra payer la note et n’aura d’autres choix que d’augmenter l’octroi de mer sur certains produits."
Le secrétaire régional d’Europe Écologie les Verts estime qu’il n’y a "pas un mot à changer" à cette réponse aujourd’hui, alors que la nouvelle vient de tomber : le groupe Vinci/Bouygues réclame plus de 378 millions d’euros supplémentaires pour la réalisation du chantier de la NRL. Un montant qui fait grincer des dents alors que les 1,6 milliard d’euros prévus au départ semblent déjà bien loin.
"On se demande si la Région en a bien mesuré toutes les conséquences. On le voit aujourd’hui non seulement avec les atteintes aux espèces protégées et la levée de boucliers des associations mais aussi avec les litiges qui apparaissent dans l’affaire des appels d’offre. 1,660 milliards d’euros (estimation officielle), ça suscite les convoitises des grands groupes internationaux et tous les coups sont permis.
Les Réunionnais en sont réduits à être les spectateurs d’un conflit où les adversaires savent qu’il y a plusieurs milliards d’euros en jeu (le chantier pourrait coûter plus de 3 milliards pour 12 km !), il s’agit pour ces groupes de se partager le gâteau que leur offre Didier Robert. Une fois la NRL achevée, il ne restera aux Réunionnais qu’à payer les factures, la facture environnementale, la facture économique et sociale et la facture au sens propre car la Région devra payer la note et n’aura d’autres choix que d’augmenter l’octroi de mer sur certains produits."
Le secrétaire régional d’Europe Écologie les Verts estime qu’il n’y a "pas un mot à changer" à cette réponse aujourd’hui, alors que la nouvelle vient de tomber : le groupe Vinci/Bouygues réclame plus de 378 millions d’euros supplémentaires pour la réalisation du chantier de la NRL. Un montant qui fait grincer des dents alors que les 1,6 milliard d’euros prévus au départ semblent déjà bien loin.