
Jean-Bernard Caroupaye et Dominique Fournel
Jean-Bernard Caroupaye, le président de la FNTR, a interpellé le Conseil régional en marge de la signature sur l'accord concernant le gazole professionnel.
Le chef de file du principal syndicat des transporteurs a fait part "des inquiétudes et des craintes qui subsistent encore" au sujet du chantier de la Nouvelle route du littoral (NRL). Les entreprises locales craignent en effet de ne pas participer au chantier conformément à leurs espérances. Jean-Bernard Caroupaye a donc demandé qu'une réunion soit organisée sous l'égide de la Chambre de commerce avec la Région, les transporteurs et autres corporations concernées, les maîtres d'oeuvre et les chambres consulaires au sujet de la NRL.
"Tous les marchés sont entre les mains des multinationales"
"La Deal m'a fait savoir que 150 à 200 transporteurs ont reçu des lettres de mise en demeure de restitution de leurs licences de transport. Parmi eux, ce sont les transporteurs de benne et de camion toupies qui sont le plus visés. Or, ce chantier de la route du littoral aura besoin de camion bennes et de camion toupies. On est en train de détruire l'outil réunionnais qui est susceptible de travailler sur ce chantier", explique Jean-Bernard Caroupaye.
"Il faudrait que les transporteurs puissent s'outiller, s'équiper, pour pouvoir répondre aux besoins de ce grand chantier. Si on ne le prévoit pas tout de suite, ce sera un désastre pour notre profession", prévient le syndicaliste, qui poursuit : "c'est bien beau de dire que les Réunionnais vont être privilégiés pour travailler. Mais ce qu'on a oublié de dire c'est que tous les marchés sont entre les mains de grosse multinationales. Ce sont eux qui vont faire la pluie et le beau temps si on n'a pas un regard sur la réalité de ce qui va se passer sur ce chantier au niveau des équipements de camion toupies et de camions bennes".
La Région favorable à une réunion avec toutes les parties prenantes
La Région a tenté de dissiper les craintes de Jean-Bernard Caroupaye. Premièrement en répondant favorablement à sa demande de réunion : "Je pense que c'est une bonne idée et qu'il faudra la mettre en place très rapidement", a souligné Dominique Fournel, le vice-président de la Région Réunion en charge du dossier de la NRL.
Deuxièmement, en rappelant la promesse faite par le président du Conseil régional aux transporteurs, terrassiers et entreprises de travaux publics intéressés par le chantier. "Je voudrais simplement rappeler l'engagement pris par Didier Robert, qui a dit que les entreprises réunionnaises de transports et de travaux publics avaient toute leur place dans ce chantier de la NRL. Maintenant que les marchés sont attribués, il faudra qu'à travers la sous-traitance, toutes les entreprises de la Réunion qui le souhaitent puissent négocier avec ces entrepreneurs pour avoir du travail sur ce chantier", a indiqué Dominique Fournel.
Le chef de file du principal syndicat des transporteurs a fait part "des inquiétudes et des craintes qui subsistent encore" au sujet du chantier de la Nouvelle route du littoral (NRL). Les entreprises locales craignent en effet de ne pas participer au chantier conformément à leurs espérances. Jean-Bernard Caroupaye a donc demandé qu'une réunion soit organisée sous l'égide de la Chambre de commerce avec la Région, les transporteurs et autres corporations concernées, les maîtres d'oeuvre et les chambres consulaires au sujet de la NRL.
"Tous les marchés sont entre les mains des multinationales"
"La Deal m'a fait savoir que 150 à 200 transporteurs ont reçu des lettres de mise en demeure de restitution de leurs licences de transport. Parmi eux, ce sont les transporteurs de benne et de camion toupies qui sont le plus visés. Or, ce chantier de la route du littoral aura besoin de camion bennes et de camion toupies. On est en train de détruire l'outil réunionnais qui est susceptible de travailler sur ce chantier", explique Jean-Bernard Caroupaye.
"Il faudrait que les transporteurs puissent s'outiller, s'équiper, pour pouvoir répondre aux besoins de ce grand chantier. Si on ne le prévoit pas tout de suite, ce sera un désastre pour notre profession", prévient le syndicaliste, qui poursuit : "c'est bien beau de dire que les Réunionnais vont être privilégiés pour travailler. Mais ce qu'on a oublié de dire c'est que tous les marchés sont entre les mains de grosse multinationales. Ce sont eux qui vont faire la pluie et le beau temps si on n'a pas un regard sur la réalité de ce qui va se passer sur ce chantier au niveau des équipements de camion toupies et de camions bennes".
La Région favorable à une réunion avec toutes les parties prenantes
La Région a tenté de dissiper les craintes de Jean-Bernard Caroupaye. Premièrement en répondant favorablement à sa demande de réunion : "Je pense que c'est une bonne idée et qu'il faudra la mettre en place très rapidement", a souligné Dominique Fournel, le vice-président de la Région Réunion en charge du dossier de la NRL.
Deuxièmement, en rappelant la promesse faite par le président du Conseil régional aux transporteurs, terrassiers et entreprises de travaux publics intéressés par le chantier. "Je voudrais simplement rappeler l'engagement pris par Didier Robert, qui a dit que les entreprises réunionnaises de transports et de travaux publics avaient toute leur place dans ce chantier de la NRL. Maintenant que les marchés sont attribués, il faudra qu'à travers la sous-traitance, toutes les entreprises de la Réunion qui le souhaitent puissent négocier avec ces entrepreneurs pour avoir du travail sur ce chantier", a indiqué Dominique Fournel.