Une bataille d’experts fait actuellement rage entre le groupement NRL GTOI-Vinci-Bouygues-SBTPC et le maître d’oeuvre du chantier, Egis, concernant les accropodes. Selon les informations du Journal de l’île, une centaine d’accropodes installés au pied des digues de la NRL à l’entrée de Saint-Denis « se sont brisés comme du verre ».
Le maître d’oeuvre et l’attributaire du marché se renvoient actuellement la balle dans cette affaire. Comme nous l’apprend le Journal de l’île, le problème pourrait venir de l’utilisation « d’un béton trop sec » lié à « un problème de dosage au niveau de la formule ».
En raison du grand nombre de blocs à déplacer, d’un coût unitaire de 100 000 euros, l’addition promet d’être salée ajoute le JIR: plus de 10 millions d’euros.
Qui d’Egis, dont le bureau d’études est à l’origine de la formule utilisée dans la fabrication, ou du groupement via sa filiale SCPR, qui construit ces accropodes d’une trentaine de tonnes chacun dans son usine au Port, est responsable de ces anomalies ? L’action en justice déclenchée au tribunal administratif permettra d’y répondre, en attendant prochainement la nomination d’un nouvel expert rappelle le média.