L’UMP doit changer de nom et vendre son siège. C’est ce que demande Nathalie Kosciusko-Morizet dans une interview accordée au Parisien.
Suite au scandale des fausses factures, la députée de l’Essonne souhaite, à quelques heures d’un bureau politique à haut risque pour le parti de droite, une refondation « profonde » de sa formation politique.
« Ce qui s’est passé à la tête du parti, les suspicions, les divisions organisées, les ont (les militants, ndlr) écœurés. Maintenant, il faut tourner la page et ne pas laisser l’UMP aux mains de ceux qui l’ont abîmée », a déclaré NKM, qui reste flou sur sa candidature à la présidence du parti d’opposition.
Quant au futur du mouvement, l’ancienne ministre se dit favorable « à des actes symboliques forts comme le changement de nom de l’UMP », mais également la vente du siège du parti, situé rue de Vaugirard, qualifié par NKM de « froid, glacial » et qui « rappelle de mauvais souvenirs ».
Elle appelle également l’UMP à retrouver son « ADN », à savoir une « alliance entre la droite et le centre ». « Nous n’avons plus le droit à l’erreur », prévient-elle.