Comme le rappel ses organisateurs : « La fête de la liberté apparaît aujourd’hui dans nos calendrier comme une simple date commerciales au même titre que la fête des mères, fêtes des grand-mères…Ou autre fête du souvenir d’un passé révolu ! A cette occasion tout est mis en œuvre pour remettre notre richesse culturelle sur le devant de la scène le temps d’une simple journée. Un mécanisme qui a pour effet de classer tout ce qui fait notre identité au rang du souvenir. Il souhaite rappeler que dans ce monde totalement aseptisé dans lequel nous vivons, ou la mondialisation tue toutes diversité culturelle, …qu’un arbre ne pousse pas sans racine, et qu’il est de notre devoir de faire perdurer nos coutumes et traditions pour notre bien-être et celui de nos enfants, et ce toute l’année, sans attendre que cette date nous soit fixée par les autorités. Le maloya n’est pas qu’une simple histoire, c’est notre histoire ! Ils rappellent également que le combat pour la liberté est un combat de tous les jours, et que si l’esclavage semble être révolu dans notre pays, il serait bon de se poser la question de savoir si il n’a pas tout simplement changé de forme. Qu’on le veuille ou non, nous sommes devenu aujourd’hui les esclaves d’un système, celui de la consommation ou plutôt sur-consommation…Un système ou la liberté d’expression et la liberté de la presse ne sont plus que concept ! » Ces derniers profitent donc de l’occasion pour vous donner rendez-vous ce samedi, afin de partager et de soutenir comme ils le font déjà depuis chaque mois les valeurs de notre culture aux son de ses ambassadeurs.