Il s’agit d’une décision « de bon sens » pour Nathalie Bassire. La parlementaire se félicite de l’autorisation accordée aux laboratoires privés de procéder aux tests de dépistage du coronavirus Covid-19.
Il devient donc pour elle « indispensable de procéder à un dépistage massif et généralisé de la population réunionnaise car on ne pourra traiter que ceux qui sont d’abord identifiés comme positifs au coronavirus ».
Nathalie Bassire salue également le ministre de la Santé, Olivier Véran, qui a mis fin à la « cacophonie » autour de l’utilisation de la chloroquine, connu pour son action contre le paludisme.
Je me félicite que le Ministre de la Santé ait mis fin à la cacophonie autour de l’utilisation de la chloroquine, en l’autorisant sous surveillance médicale pour le traitement des patients atteints par le COVID-19.
Il est en effet urgent, en « temps de guerre » de réagir rapidement et d’approfondir chaque piste de remède, d’autant que le Professeur RAOULT – qui prône cette solution – est un éminent spécialiste des maladies infectieuses et est membre attitré du Conseil Scientifique sur le COVID-19 créé pour conseiller le Président de La République.
Je rappelle qu’à La Réunion, nombreux sont ceux qui ont déjà utilisé ce médicament (sous son nom commercial de NIVAQUINE) depuis des décennies, connu pour son efficacité contre le paludisme, lorsqu’ils ont voyagé dans le Grand Océan Indien, notamment à Madagascar, aux Comores, ou en Inde.
Il faudra bien entendu être vigilant quant aux éventuels effets secondaires, notamment dans le cadre de l’association de ce remède à d’autres médicaments dans l’objectif de diminuer la charge virale de chaque patient.
Mais, dès lors, il devient indispensable de procéder à un dépistage massif et généralisé de la population réunionnaise, car on ne pourra traiter que ceux qui sont d’abord identifiés comme positifs au coronavirus.
Sans cela, tout remède sera inefficace.
Aussi, j’avais demandé la semaine dernière par courrier la possibilité que les laboratoires privés qui en ont la capacité puissent procéder aux tests, en complément du CHU, afin de démultiplier le dépistage.
Lors de l’audioconférence qui a eu lieu dimanche dernier entre d’une part les parlementaires de La Réunion, et d’autre part Monsieur le Préfet de la Réunion et Madame la Directrice de l’ARS, j’ai obtenu de ces derniers que l’autorisation serait donnée en ce sens aux laboratoires privés.
Je me félicite de cette décision de bon sens et j’exhorte désormais l’Etat à fournir sans délai et en quantité suffisante le matériel de dépistage et la chloroquine pour La Réunion, afin que l’on endigue au plus vite cette pandémie sur notre territoire !
Nathalie Bassire
Députée de la Réunion