
Visiblement, le promoteur du cinéma multiplex du front de mer de Saint-Pierre ne digère pas le fait que certains membres du conseil d’administration de la SIDR, toujours propriétaire du terrain dit “parking Albany”, aient remis en question le compromis de vente signé avec la SEM.
Menacés d’une mise en examen pour délit de favoritisme par certains protagonistes au dossier, ces derniers statueront définitivement sur le sort de cette transaction lors du prochain conseil d’administration programmé pour la fin du mois de juillet.
En attendant, le soldat Cazal fait feu de tout bois. Après avoir liquidé quelques arbres dont certains centenaires, voilà qu’il vient de clôturer un terrain qui ne lui appartient pas !
S’il n’a pas été jusqu’à ériger une haie de barbelés et planter des miradors de surveillance, ce sont des piquets de bois qu’il a placés à l’entrée du terrain, histoire d’en interdire l’accès à la quelque centaine de véhicules qui, chaque jour avaient l’habitude de s'y garer.
Celui qui déclare à la presse qu’il est le quasi-propriétaire, a, selon la rumeur populaire, loué un appartement dans l’immeuble faisant face au terrain, comme pour mieux le surveiller… histoire qu’on ne vienne pas le lui piquer !
L’éclairage public installé par les services municipaux au lendemain d’une convention signée entre la SIDR et la ville, l’autorisant à occuper le terrain Albany à des fins de parking public, a lui aussi été retiré pour permettre les travaux.
La convention avec la SIDR a-t-elle été dénoncée par cette dernière ? Si tel n’est pas le cas, de quel droit Harold Cazal prive-t-il les Saint-Pierrois de stationner sur un parking public ?
Troublante coïncidence, ces grandes manœuvres interviennent alors même que Nassimah Dindar, présidente de la SIDR, vient d’ordonner à ses services le gel complet de tout acte lié à ce dossier. Et ce, après la lecture devant le CA d’une “Note juridique sur les conséquences pénales des conflits d’intérêt dans le cadre des cessions croisées SIDR/ Sfp (société foncière de la Plaine) et filiales” établie à la demande de Gérald Maillot, membre du CA et deuxième vice-président du Conseil Général.
Sans doute intrigué par des anomalies à répétition, et n’étant pas satisfait des réponses apportées à ses questions, le futur 1er Adjoint au maire de Saint-Denis a voulu approfondir ses interrogations. Le résultat est édifiant ! Dans un mémo de plus de dix pages, l’élu et ses conseils juridiques tracent méthodiquement l’historique de la transaction en cours entre la SIDR et la société d’Harold Cazal, lui-même administrateur de la SIDR, puis démontrent, pièces à l’appui, les étapes et éléments matériels concluant à la réalité d’un délit de favoritisme et de prise illégale d’intérêts.
Gérald Maillot montre du doigt Harold Cazal, qu’il accuse d'“avoir utilisé ses pouvoirs d’administrateurs pour déterminer, directement ou indirectement la SIDR à contracter avec ses sociétés”. Et le démontre point après point.
La conclusion de cette fameuse note est édifiante : “Il en résulte que ces faits sont susceptibles d’être qualifiés de délit de favoritisme". Suivie d’une mise en garde sans équivoque : “En qualité d’élu, la connaissance d’un délit porte obligation de le dénoncer aux autorités de poursuite (Art.40 code de procédure pénale), sans intention calomnieuse, sauf évidemment s’il est mis fin au délit, sous peine d’être également poursuivi (art 434-1 code pénal)”.
Pris dans la nasse judirique, le soldat Cazal joue son baroud d’honneur sur le front de mer de Saint-Pierre. Jusqu'à quand pourra-t-il impunément spolier les automobilistes saint-pierrois du droit de se garer sur le parking Albany ? Comment fera-t-il pour redonner vie à ces arbres qui, depuis plus de cent ans ombragent et oxygènent la ville ?
Le conseil d’administration de la SIDR au sein duquel siège le sous-préfet de Saint-Pierre, mais aussi des représentants de certains ministères, dont Bercy et l’Outre-Mer devra mettre de l’ordre dans un dossier qui commence à sentir mauvais.
Menacés d’une mise en examen pour délit de favoritisme par certains protagonistes au dossier, ces derniers statueront définitivement sur le sort de cette transaction lors du prochain conseil d’administration programmé pour la fin du mois de juillet.
En attendant, le soldat Cazal fait feu de tout bois. Après avoir liquidé quelques arbres dont certains centenaires, voilà qu’il vient de clôturer un terrain qui ne lui appartient pas !
S’il n’a pas été jusqu’à ériger une haie de barbelés et planter des miradors de surveillance, ce sont des piquets de bois qu’il a placés à l’entrée du terrain, histoire d’en interdire l’accès à la quelque centaine de véhicules qui, chaque jour avaient l’habitude de s'y garer.
Celui qui déclare à la presse qu’il est le quasi-propriétaire, a, selon la rumeur populaire, loué un appartement dans l’immeuble faisant face au terrain, comme pour mieux le surveiller… histoire qu’on ne vienne pas le lui piquer !
L’éclairage public installé par les services municipaux au lendemain d’une convention signée entre la SIDR et la ville, l’autorisant à occuper le terrain Albany à des fins de parking public, a lui aussi été retiré pour permettre les travaux.
La convention avec la SIDR a-t-elle été dénoncée par cette dernière ? Si tel n’est pas le cas, de quel droit Harold Cazal prive-t-il les Saint-Pierrois de stationner sur un parking public ?
Troublante coïncidence, ces grandes manœuvres interviennent alors même que Nassimah Dindar, présidente de la SIDR, vient d’ordonner à ses services le gel complet de tout acte lié à ce dossier. Et ce, après la lecture devant le CA d’une “Note juridique sur les conséquences pénales des conflits d’intérêt dans le cadre des cessions croisées SIDR/ Sfp (société foncière de la Plaine) et filiales” établie à la demande de Gérald Maillot, membre du CA et deuxième vice-président du Conseil Général.
Sans doute intrigué par des anomalies à répétition, et n’étant pas satisfait des réponses apportées à ses questions, le futur 1er Adjoint au maire de Saint-Denis a voulu approfondir ses interrogations. Le résultat est édifiant ! Dans un mémo de plus de dix pages, l’élu et ses conseils juridiques tracent méthodiquement l’historique de la transaction en cours entre la SIDR et la société d’Harold Cazal, lui-même administrateur de la SIDR, puis démontrent, pièces à l’appui, les étapes et éléments matériels concluant à la réalité d’un délit de favoritisme et de prise illégale d’intérêts.
Gérald Maillot montre du doigt Harold Cazal, qu’il accuse d'“avoir utilisé ses pouvoirs d’administrateurs pour déterminer, directement ou indirectement la SIDR à contracter avec ses sociétés”. Et le démontre point après point.
La conclusion de cette fameuse note est édifiante : “Il en résulte que ces faits sont susceptibles d’être qualifiés de délit de favoritisme". Suivie d’une mise en garde sans équivoque : “En qualité d’élu, la connaissance d’un délit porte obligation de le dénoncer aux autorités de poursuite (Art.40 code de procédure pénale), sans intention calomnieuse, sauf évidemment s’il est mis fin au délit, sous peine d’être également poursuivi (art 434-1 code pénal)”.
Pris dans la nasse judirique, le soldat Cazal joue son baroud d’honneur sur le front de mer de Saint-Pierre. Jusqu'à quand pourra-t-il impunément spolier les automobilistes saint-pierrois du droit de se garer sur le parking Albany ? Comment fera-t-il pour redonner vie à ces arbres qui, depuis plus de cent ans ombragent et oxygènent la ville ?
Le conseil d’administration de la SIDR au sein duquel siège le sous-préfet de Saint-Pierre, mais aussi des représentants de certains ministères, dont Bercy et l’Outre-Mer devra mettre de l’ordre dans un dossier qui commence à sentir mauvais.

La note juridique lue par Gérald Maillot en conseil d'administration de la SIDR et qui a motivé la présidente Nassimah Dindar à revoir le dossier









