
A l’occasion de "cette journée mondiale pour le travail décent", le FSU (Fédération Syndicale Unitaire) et le SNALC (Syndicat National des Lycée et Collège) se sont rassemblés ce matin devant la préfecture afin de sensibiliser le public sur les enjeux du projet de ramener la bonification outre-mer à 1 an pour dix ans d’activité.
Ce projet, s’il est voté à l’occasion du prochain conseil des ministres, sera applicable à l’ensemble des fonctionnaires.
Le mouvement de protestation n’a mobilisé que quelques centaines d’enseignants. Et pour cause : "Les gens n’ont pas encore conscience de se qui est en train de se passer", dixit Albert-Jean Mougin, vice-président du SNALC. Selon lui, "au-delà de la fonction publique, cela va se ressentir sur l’économie global de l’île. L’Etat veut faire une petite économie de cent dix millions d’euros qui seraient supprimés de l’économie réunionnaise, ce qui diminuera le pouvoir d’achat de plus de vingt mille enseignants de l’île".
Hier, ils ont été reçus par le député René-Paul Victoria pour discuter d’un éventuel amendement. De son côté, Huguette Bello a promis de les recevoir avant la fin de la semaine.
Ce projet, s’il est voté à l’occasion du prochain conseil des ministres, sera applicable à l’ensemble des fonctionnaires.
Le mouvement de protestation n’a mobilisé que quelques centaines d’enseignants. Et pour cause : "Les gens n’ont pas encore conscience de se qui est en train de se passer", dixit Albert-Jean Mougin, vice-président du SNALC. Selon lui, "au-delà de la fonction publique, cela va se ressentir sur l’économie global de l’île. L’Etat veut faire une petite économie de cent dix millions d’euros qui seraient supprimés de l’économie réunionnaise, ce qui diminuera le pouvoir d’achat de plus de vingt mille enseignants de l’île".
Hier, ils ont été reçus par le député René-Paul Victoria pour discuter d’un éventuel amendement. De son côté, Huguette Bello a promis de les recevoir avant la fin de la semaine.