
La CCIRPP au moment de son lancement en juillet 2011
Les pompes à sec, les professionnels furieux, les stations-service prises d'assaut... Cela aurait peut-être pu être évité, si l'on avait aidé la CCIRPP (Coopérative carburants d'intérêt régional et de public privé) à importer du carburant. C'est l'avis (et la conviction) de Mourad Guelalta, tête de la coopérative: "Il y a un monopole qui doit être cassé. La CCIRPP est le seul moyen et la semaine dernière, on aurait été la solution".
Indigné, le dirigeant de la CCIRPP, lancée en 2011, explique que si l'on entend plus parler d'elle, c'est parce qu'elle passe son temps dans les tribunaux, notamment contre le Conseil général, depuis plus d'un an. "Les élus qui dénoncent les actions de la SRPP sont les mêmes qui la financent et qui soutiennent ce monopole, affirme-t-il, et ce sont les mêmes qui refusent de nous aider".
Actuellement au tribunal administratif contre le Conseil général qu'elle accuse de favoritisme et de discrimination, la CCIRPP affirme être la deuxième société agréée à pouvoir importer et stocker du carburant à La Réunion (après la SRPP). "La CCIRPP arriverait à alimenter La Réunion si les élus l'aidaient. Or, ils sont complices avec la SRPP. Demandez-leur pourquoi ils ne nous aident pas, ils ne vous répondront pas. Ils font semblant de crier avant les élections".
Il précise néanmoins que les salariés de la SRPP ont eu raison de faire grève et que les accusations de la CCIRPP ne les visent pas. "Par contre, après qu'on ait importé du carburant de Singapour en 2012 et que tout le monde a par la suite refusé de nous soutenir, ce sont les usagers qui ont mal agi. Ils n'ont jamais rien dit".
Mais la CCIRPP ne compte rien lâcher. Elle a récemment saisi la Haute autorité de la concurrence dans le cas du possible rachat de la SRPP par le groupe Rubis. "Je demande à acheter 50% de la société pour casser le monopole. C'est mon droit. On verra combien me soutiendront".
Indigné, le dirigeant de la CCIRPP, lancée en 2011, explique que si l'on entend plus parler d'elle, c'est parce qu'elle passe son temps dans les tribunaux, notamment contre le Conseil général, depuis plus d'un an. "Les élus qui dénoncent les actions de la SRPP sont les mêmes qui la financent et qui soutiennent ce monopole, affirme-t-il, et ce sont les mêmes qui refusent de nous aider".
Actuellement au tribunal administratif contre le Conseil général qu'elle accuse de favoritisme et de discrimination, la CCIRPP affirme être la deuxième société agréée à pouvoir importer et stocker du carburant à La Réunion (après la SRPP). "La CCIRPP arriverait à alimenter La Réunion si les élus l'aidaient. Or, ils sont complices avec la SRPP. Demandez-leur pourquoi ils ne nous aident pas, ils ne vous répondront pas. Ils font semblant de crier avant les élections".
Il précise néanmoins que les salariés de la SRPP ont eu raison de faire grève et que les accusations de la CCIRPP ne les visent pas. "Par contre, après qu'on ait importé du carburant de Singapour en 2012 et que tout le monde a par la suite refusé de nous soutenir, ce sont les usagers qui ont mal agi. Ils n'ont jamais rien dit".
Mais la CCIRPP ne compte rien lâcher. Elle a récemment saisi la Haute autorité de la concurrence dans le cas du possible rachat de la SRPP par le groupe Rubis. "Je demande à acheter 50% de la société pour casser le monopole. C'est mon droit. On verra combien me soutiendront".