Ce samedi 29 novembre, la justice égyptienne a abandonné les charges de complicité de meurtre contre l’ex président Hosni Moubarak. Il était poursuivi pour avoir donné l’ordre de tirer sur les centaines de manifestants qui l’ont chassé du pouvoir lors de la révolte de 2011.
La décision a provoqué de violentes manifestations dans le pays, notamment à la place Tahrir où quelque 300 personnes ont protesté. Les forces présentes sur place ont tenté de disperser la foule à coups de gaz lacrymogènes et de canons à eau. Un homme a perdu la vie.
C’est la seconde fois que l’ancien chef d’Etat égyptien échappe à la prison, après l’annulation d’un premier procès en 2012 pour des raisons techniques. Il encourait à l’époque la prison à perpétuité.