François Hollande a foulé le sol russe jeudi pour s’entretenir au Kremlin à Moscou avec le président Vladimir Poutine pour parler de la riposte militaire à mener contre le groupe terroriste Daech en Irak et en Syrie.
« Le terrorisme est notre ennemi, nous le connaissons, il a un nom, c’est Daech. Il a un territoire, une armée, des ressources, et nous devons faire cette large coalition pour frapper ce terrorisme », a affirmé le président de la République.
Si Vladimir Poutine n’a pas évoqué son allié Assad, François Hollande a rappelé que le président syrien Bachar al-Assad doit quitter les rênes du pouvoir. « Eradiquer Daech, nous en convenant avec le président Poutine, ça veut aussi dire traiter le mal à la racine (…) Bachar al-Assad n’a plus sa place dans l’avenir de la Syrie », a ainsi martelé le chef de l’Etat, souhaitant la construction d’un « gouvernement d’union indépendant pour le temps de la transition ».