Les producteurs de vaches laitières veulent des réponses. Une dizaine d’éleveurs sont ce lundi matin mobilisés devant la DAAF de St-Pierre et demandent à parler au directeur Philippe Simon alors que le taux de mortalité dans la filière ne cesse d’augmenter. Parmi les éleveurs sinistrés, Jean-Paul Bègue. L’agriculteur a ainsi perdu 17 vaches sur les 52 que compte son cheptel.
En cause, la leucose bovine ? À la perte de production s’ajoutent les pertes financières pour ces éleveurs. "Sans le sous, difficile de faire appel aux services vétérinaires, tous les éleveurs n’ont pas les moyens de s’assurer", dénonce Jean-Bernard Maratchia, représentant de la CGPER venu en soutien. "La leucose n’a pas d’incidence sur la santé humaine mais impacte la production".
En cause, la leucose bovine ? À la perte de production s’ajoutent les pertes financières pour ces éleveurs. "Sans le sous, difficile de faire appel aux services vétérinaires, tous les éleveurs n’ont pas les moyens de s’assurer", dénonce Jean-Bernard Maratchia, représentant de la CGPER venu en soutien. "La leucose n’a pas d’incidence sur la santé humaine mais impacte la production".

Les autorités ont déjà été alertées pour des pertes qui interviennent toutes les semaines, dénoncent ces éleveurs
Pour le syndicat, l’omerta règne autour de ce scandale sanitaire et économique. "La DAAF nous dit que tout va bien mais s'il s'avère que les vaches meurent de cette maladie, il faut que les autorités trouvent rapidement des solutions. Recommencer sur de nouvelles bases".
"Ces dernières années, 50 % des éleveurs ont mis la clé sous la porte. La filière est en danger", déclare Jean- Bernard Maratchia.
Pour inciter les autorités à réagir, les cadavres de deux vaches ont été amenés ce matin devant le siège de la DAAF.
"Ces dernières années, 50 % des éleveurs ont mis la clé sous la porte. La filière est en danger", déclare Jean- Bernard Maratchia.
Pour inciter les autorités à réagir, les cadavres de deux vaches ont été amenés ce matin devant le siège de la DAAF.