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Mort suspecte à l’hôpital de St-Pierre: Le parquet ouvre une enquête

Le 8 juin dernier, la mort à l’hôpital de Saint-Pierre de Pierre-Guy Dijoux, dit Guito, est apparue suspecte pour les nombreux membres de sa famille qui ont assisté, impuissants, à son agonie. Selon le Journal de l’Île, qui révèle aujourd’hui l’affaire, la famille a même filmé la mort de leur proche. Ils dénoncent aujourd’hui les […]

Ecrit par . – le mercredi 04 juillet 2012 à 11H27

Le 8 juin dernier, la mort à l’hôpital de Saint-Pierre de Pierre-Guy Dijoux, dit Guito, est apparue suspecte pour les nombreux membres de sa famille qui ont assisté, impuissants, à son agonie. Selon le Journal de l’Île, qui révèle aujourd’hui l’affaire, la famille a même filmé la mort de leur proche. Ils dénoncent aujourd’hui les circonstances de ce décès et la responsabilité d’un médecin qui aurait subitement décidé de placer le malade en « état de coma artificiel pour procéder à des examens et le stabiliser », souligne Daisy, la femme de la victime dans les colonnes du JIR.

C’est la décision de placer Guito dans le coma qui est incomprise de la famille pour qui la victime était en bonne santé. Agé de 71 ans, il avait été hospitalisé pour des douleurs abdominales à la fin du mois de mai. Les médecins avaient d’abord diagnostiqué une récidive d’un cancer du foie sans avoir pu procéder à une biopsie pour confirmer cette hypothèse.

Le protocole de mise en coma artificiel n’aurait pas été respecté

La famille a finalement porté plainte quelques jours après la mort du gramoune originaire de Saint-Joseph. Son fils a néanmoins tout filmé de l’acte médical visant à plonger le malade dans le coma et la rapide agonie qui a suivi. Selon le Journal de l’île, qui s’est procuré une copie de la vidéo, le protocole de mise en coma artificiel n’aurait pas été respecté, notamment en raison des obligations de pratiquer ce genre d’acte dans un service de réanimation et en présence d’une médecin anesthésiste, ce qui n’était apparemment pas le cas puisque le malade se trouvait dans un service d’hématologie. En outre, l’injection d’un sédatif nécessiterait obligatoirement qu’on se trouve en présence d’un respirateur pour suppléer l’arrêt de la respiration spontanée par de l’oxygène. Là encore, la présence d’un respirateur aurait fait défaut.

Le résultat de ces présumées négligences a été fatal. Rapidement après l’injection du sédatif, la malade aurait commencé à suffoquer. La famille dénonce l’attitude du médecin et des professionnels de santé qui n’auraient rien fait pour le secourir. L’euthanasie est même évoquée alors que le parquet de Saint-Pierre a ouvert une information judiciaire pour homicide involontaire. Les enquêteurs pourrait exhumer le corps de la victime pour procéder prochainement à des investigations plus poussées.

 

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