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Mort du flamant rose : « J’ai fait tout ce que j’ai pu »

Le flamant rose arrivé dans l’île en fin de semaine dernière n’aura pas survécu. Blessé et extrêmement fatigué, l’oiseau n’aura pas pu être sauvé par les soigneurs de la SEOR qui ont pourtant fait leur maximum. Une disparition qui doit rappeler que certaines espèces endémiques sont également appelées à disparaître.

Ecrit par zinfos974 – le lundi 01 mars 2021 à 10H45

Il y a des semaines qui commencent plus mal que d’autres. C’est le cas pour Samantha Renault, soigneuse d’oiseaux sauvages à la Société d’études ornithologiques de La Réunion (SEOR). Après avoir consacré son week-end à tenter de sauver le flamant rose arrivé dans l’île la semaine dernière, c’est elle qui l’a découvert mort ce matin.

« J’étais venue exprès plus tôt pour le voir et j’ai eu cette très mauvaise surprise. C’est plutôt hier matin que j’aurais pensé faire cette triste découverte, car il était très mal en point. Hier, en début d’après-midi, il allait mieux et avait recommencé à s’alimenter », explique-t-elle très émue.

Car Samantha Renault a réellement tout fait pour venir en aide à l’animal dès que la SEOR l’a récupéré. Elle a consacré tout son week-end à l’oiseau, à le soigner et à tenter de le nourrir. Le flamant avait fini par accepter de manger en milieu de journée et semblait aller mieux. Elle avait quitté les lieux vers 18h, mais était tout de même revenue vers 20h. Un investissement mal récompensé puisqu’elle subit de nombreuses attaques sur les réseaux sociaux, ce qui la blesse profondément.

L’oiseau va être autopsié pour découvrir les causes du décès. Il s’agit de savoir s’il était atteint de maladies. La SEOR va également enquêter pour savoir d’où il arrivait.

Une alerte pour les autres oiseaux de l’île

Aussi exceptionnelle qu’elle soit, l’arrivée du flamant rose doit rappeler qu’à l’origine, cette espèce était présente sur l’île avant l’arrivée des hommes. La sauveteuse souhaiterait que l’engouement autour de lui « déteigne sur les oiseaux endémiques de l’île, dont certains sont en voie de disparition ».

C’est le cas du pétrel de barreau, du pétrel noir, du tuit-tuit ou encore des papangues dont les populations ne cessent de décroître. Elle lance donc un appel à la préservation de ces espèces. « On récupère déjà beaucoup d’oiseaux grâce aux gens qui les signalent, ce serait bien que cette démarche soit plus courante ». 

En cas de découverte d’un oiseau en difficulté, vous pouvez contacter la SEOR au 0262 20 46 65

 

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