Il n'y pas de perte plus horrible que celle d'un enfant. L'horreur prend une toute autre ampleur lorsqu'un enfant est tué. Pour les experts, les blessures sur le petit corps d’Eliana ne font aucun doute : ce sont des actes violents qui ont causé la mort de la fillette de deux ans et demi le 28 mars 2018 à Saint-André.
Mais que s’est-il passé ce jour-là ? Sa mère, Pascaline Guilgori, 25 ans à l’époque, et son compagnon, Cédric Babas, 27 ans, sont mis en examen 15 jours après pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur mineure de moins de 15 ans par personne ayant autorité". Le corps de la victime révèle également des traces de coups plus anciens. Le couple est donc suspecté de l’avoir frappé au point de lui ôter la vie ce jour-là et encourt 30 ans de réclusion criminelle.
Difficile néanmoins de déterminer le déroulement exact de cette après-midi. La version de la mère : elle se serait absentée une dizaine de minutes, laissant l’enfant avec Cédric Babas. Lorsqu’elle revient, la petite ne serait pas parvenue à se tenir sur ses jambes. "Laisse-la, elle fait un caprice", lui aurait-il ordonné. Ce dernier nie les faits. De plus, la mère a alerté les secours aux environs de 15 heures alors que le médecin légiste situe le décès d’Eliana au plus tard vers 14h15. Une deuxième version après avoir assuré les enquêteurs que la petite s’était blessée en tombant. Si la mère de la victime n'inspire pas confiance, Cédric Babas encore moins, avec plusieurs condamnations pour violences sur son casier judiciaire ; d'eux d'entres elles pour des actes sur des bébés.
Clameront-ils leur innocence commune ? Accuseront-ils l’autre ? Les magistrats et jurés de la cours d’Assises devront se faire leur propre opinion au procès prévu en mai. En attendant, Cédric Babas, toujours en détention provisoire, a formulé une demande de mise en liberté en attendant son procès. Sans grande surprise, la réponse de la chambre de l’instruction était non.
Mais que s’est-il passé ce jour-là ? Sa mère, Pascaline Guilgori, 25 ans à l’époque, et son compagnon, Cédric Babas, 27 ans, sont mis en examen 15 jours après pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur mineure de moins de 15 ans par personne ayant autorité". Le corps de la victime révèle également des traces de coups plus anciens. Le couple est donc suspecté de l’avoir frappé au point de lui ôter la vie ce jour-là et encourt 30 ans de réclusion criminelle.
Difficile néanmoins de déterminer le déroulement exact de cette après-midi. La version de la mère : elle se serait absentée une dizaine de minutes, laissant l’enfant avec Cédric Babas. Lorsqu’elle revient, la petite ne serait pas parvenue à se tenir sur ses jambes. "Laisse-la, elle fait un caprice", lui aurait-il ordonné. Ce dernier nie les faits. De plus, la mère a alerté les secours aux environs de 15 heures alors que le médecin légiste situe le décès d’Eliana au plus tard vers 14h15. Une deuxième version après avoir assuré les enquêteurs que la petite s’était blessée en tombant. Si la mère de la victime n'inspire pas confiance, Cédric Babas encore moins, avec plusieurs condamnations pour violences sur son casier judiciaire ; d'eux d'entres elles pour des actes sur des bébés.
Clameront-ils leur innocence commune ? Accuseront-ils l’autre ? Les magistrats et jurés de la cours d’Assises devront se faire leur propre opinion au procès prévu en mai. En attendant, Cédric Babas, toujours en détention provisoire, a formulé une demande de mise en liberté en attendant son procès. Sans grande surprise, la réponse de la chambre de l’instruction était non.