Gisèle Halimi s’est éteinte ce mardi, au lendemain de son anniversaire. Elle venait de fêter ses 93 ans.
L’avocate était une grande figure féministe suite à son combat pour le droit à l’avortement. Elle a également contribué à ce que le viol soit reconnu comme un crime par la justice.
En 1971, Gisèle Halimi était signataire du manifeste des 343. Elle crée aussi le mouvement féministe "Choisir la cause des femmes".
L’avocate était une grande figure féministe suite à son combat pour le droit à l’avortement. Elle a également contribué à ce que le viol soit reconnu comme un crime par la justice.
En 1971, Gisèle Halimi était signataire du manifeste des 343. Elle crée aussi le mouvement féministe "Choisir la cause des femmes".
Olivier Hoarau, maire du Port
Nous apprenons à l’instant le décès de Gisèle Halimi, l’avocate la plus célèbre de France. Cette défenseuse passionnée de la cause des femmes, par son combat dans son Tunis natal dont elle voulait, disait-elle, « se sauver », s’émanciper de sa condition de femme.
Cette militante féministe, avocate de génie souvent « irrespectueuse de l’ordre établi », avait franchi le pas de l’engagement politique au-delà de sa robe d’avocate. Au début des années 70, elle s’était impliquée en faveur du droit à l’avortement et du libre accès aux contraceptifs. Ses victoires judiciaires avaient contribué à faire évoluer les mœurs vers la loi Veil sur l’IVG.
Députée lors du premier mandat de François Mitterrand, elle était ensuite devenue ambassadrice de la France auprès de l’UNESCO.
Dans les années 70, elle était venue en visite à La Réunion pour apporter son soutien au Parti Communiste Réunionnais en compagnie de George Kiejman et de Marie-France Pisier. Forte de ses valeurs humanistes universelles et de ses victoires en faveur de la dignité humaine, sa présence offrait une légitimité aux revendications d’égalité sociale portées à l’époque.
C’est une très grande dame qui nous quitte. Je m’associe à la douleur de ceux qui l’ont connue et je présente mes sincères condoléances à ses proches. Nous devrons continuer son combat pour plus de justice sociale et de lutte contre les violences faites aux femmes.
Nous apprenons à l’instant le décès de Gisèle Halimi, l’avocate la plus célèbre de France. Cette défenseuse passionnée de la cause des femmes, par son combat dans son Tunis natal dont elle voulait, disait-elle, « se sauver », s’émanciper de sa condition de femme.
Cette militante féministe, avocate de génie souvent « irrespectueuse de l’ordre établi », avait franchi le pas de l’engagement politique au-delà de sa robe d’avocate. Au début des années 70, elle s’était impliquée en faveur du droit à l’avortement et du libre accès aux contraceptifs. Ses victoires judiciaires avaient contribué à faire évoluer les mœurs vers la loi Veil sur l’IVG.
Députée lors du premier mandat de François Mitterrand, elle était ensuite devenue ambassadrice de la France auprès de l’UNESCO.
Dans les années 70, elle était venue en visite à La Réunion pour apporter son soutien au Parti Communiste Réunionnais en compagnie de George Kiejman et de Marie-France Pisier. Forte de ses valeurs humanistes universelles et de ses victoires en faveur de la dignité humaine, sa présence offrait une légitimité aux revendications d’égalité sociale portées à l’époque.
C’est une très grande dame qui nous quitte. Je m’associe à la douleur de ceux qui l’ont connue et je présente mes sincères condoléances à ses proches. Nous devrons continuer son combat pour plus de justice sociale et de lutte contre les violences faites aux femmes.
Huguette Bello, maire de Saint-Paul
C’est avec une grande tristesse que nous apprenons le décès de Gisèle Halimi, grande figure féministe qui a beaucoup œuvré pour la cause des femmes. Nous lui devons beaucoup.
Son courage a été exemplaire. Je ne citerai que 2 exemples qui ont marqué les luttes du 20ème Siècle :
Elle a été la seule avocate à braver les sanctions déontologiques du Barreau, en signant en 1971 « le Manifeste des 343 » femmes déclarant avoir avorté et réclamant le droit à l’accès aux moyens de contraception et à l’avortement.
En 1972, en refusant de demander pardon au nom de sa cliente jugée pour avortement clandestin, en obtenant son acquittement, Gisèle Halimi fait le procès de la loi liberticide de 1920 sur l'avortement et marque une étape importante dans la longue marche des femmes vers la légalisation de l’avortement qui aura lieu en 1975.
Fondatrice avec Simone de Beauvoir du Mouvement féministe « Choisir la cause des femmes », fondatrice de l’association alter mondialiste ATTAC, Gisèle Halimi a été une militante constante et acharnée des droits des femmes et des libertés fondamentales mais aussi des droits des peuples : elle a dénoncé les atrocités perpétrées en Algérie, au Vietnam.
Nous lui sommes reconnaissantes de toutes les luttes qu’elle a menées.
Que son exemple inspire les nouvelles générations !
Nous adressons nos sincères condoléances à ses proches.
C’est avec une grande tristesse que nous apprenons le décès de Gisèle Halimi, grande figure féministe qui a beaucoup œuvré pour la cause des femmes. Nous lui devons beaucoup.
Son courage a été exemplaire. Je ne citerai que 2 exemples qui ont marqué les luttes du 20ème Siècle :
Elle a été la seule avocate à braver les sanctions déontologiques du Barreau, en signant en 1971 « le Manifeste des 343 » femmes déclarant avoir avorté et réclamant le droit à l’accès aux moyens de contraception et à l’avortement.
En 1972, en refusant de demander pardon au nom de sa cliente jugée pour avortement clandestin, en obtenant son acquittement, Gisèle Halimi fait le procès de la loi liberticide de 1920 sur l'avortement et marque une étape importante dans la longue marche des femmes vers la légalisation de l’avortement qui aura lieu en 1975.
Fondatrice avec Simone de Beauvoir du Mouvement féministe « Choisir la cause des femmes », fondatrice de l’association alter mondialiste ATTAC, Gisèle Halimi a été une militante constante et acharnée des droits des femmes et des libertés fondamentales mais aussi des droits des peuples : elle a dénoncé les atrocités perpétrées en Algérie, au Vietnam.
Nous lui sommes reconnaissantes de toutes les luttes qu’elle a menées.
Que son exemple inspire les nouvelles générations !
Nous adressons nos sincères condoléances à ses proches.