La journée du [16 mars dernier]urlblank:https://www.zinfos974.com/Salazie-Malaise-mortel-pour-un-chasseur-de-tangues_a138420.html a commencé de manière banale pour Henri Bressure et Jean-Jacques Boyer à Salazie. Mais une chasse aux tangues ordinaire a très vite mal tourné.
Henri Bressure raconte avoir aperçu deux individus armés, sur son terrain à la Mare d’Affouches. Il s’agissait en réalité de chasseurs de tangue qui ne lui voulaient aucun mal. Le quiproquo a coûté la vie à l’un d’eux. Henri Bressure est en effet soupçonné d’avoir causé indirectement la mort de Jean-Jacques Boyer, en pourchassant les chasseurs avec un sabre. Il aurait attrapé la victime et l’aurait tenue par le col. C’est à ce moment-là que Jean-Jacques Boyer est victime d’une crise cardiaque.
Si les chasseurs affirment avoir été sur le terrain d’un autre propriétaire, Henri Bressure maintient qu’ils se trouvaient sur le sien. Il assure également ne pas les avoir touchés.
Mis en examen pour violences avec menace d’une arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner, il est actuellement en détention provisoire.
C’est devant le tribunal correctionnel qu’Henri Bressure était jugé ce mardi, mais pour d’autres faits. Au moment de la perquisition des forces de l’ordre à son domicile, 100 pieds de zamal, d’environ 1m70 chacun, sont découverts. Des plants qu’il aurait plantés il y a 15 ans pour des raisons de santé et qu’il utilise dans sa nourriture, en tisanes et dans des bains. Henri Bressure est en état de récidive, son casier contenant trois condamnations pour des faits liés au zamal.
Était-il craintif ce jour-là à cause de l’effet du zamal ? Avait-il peur que l’on découvre ses pieds de zamal ? Il sera donc jugé pour ces faits-là ultérieurement. Ce mardi, il a été condamné à 5 mois de prison pour usage et détention de stupéfiants.